Un atelier de démarrage du PAPAKIN s’est ouvert, hier lundi 10 mars à l’hôtel Venus de Kinshasa. Son objectif est de contribuer de manière durable à l’amélioration de la sécurité alimentaire et des revenus des paysans producteurs.
Le Fonds international de développement agricole, FIDA, organise, du 10 au 14 mars, un atelier de démarrage du Programme d’appui aux pôles d’approvisionnement de Kinshasa en produits vivriers et maraîchers (PAPAKIN). Ce programme concerne trois provinces : la ville de Kinshasa, le Bas-Congo et le Bandundu.
L’objectif global de cet atelier est « de contribuer, de manière durable, à l’amélioration de la sécurité alimentaire et des revenus des paysans producteurs ». La cérémonie d’ouverture de ces accises a été présidée par le ministre en charge de l’Agriculture et du Développement rural, Jean-Chrysostome Vahamwiti.
Des membres du gouvernement central, des ministres provinciaux chargés de l’Agriculture, des secrétaires généraux, le vice-gouverneur de la ville de Kinshasa, le représentant du gouverneur du Bas-Congo, le gouverneur de la province du Bandundu, la chargée du Portefeuille du FIDA en RDC et des partenaires impliqués dans le secteur agricole ont assisté à la cérémonie d’ouverture de cet atelier.
Dans son mot, le secrétaire général à l’Agriculture, Pêche et Elevage, Dr Hubert Ali Ramazani, a émis le vœu de voir cet atelier déboucher sur des recommandations pertinentes susceptibles de vaincre la faim dans les trois provinces concernées par PAPAKIN. De son côté, le vice-gouverneur de Kinshasa, Clément Bafiba, a fait savoir que PAPAKIN est un projet tant attendu par la population de sa juridiction. Il est porteur d’espoir dans la mesure où il contribuera à l’amélioration des conditions de vie des populations, ainsi qu’à la réduction de la pauvreté dans les provinces ciblées, a fait savoir Clément Bafiba.
Coût global du projet Saisissant cette opportunité, le vice-gouverneur de la ville de Kinshasa a rassuré les uns et les autres que l’exécutif provincial apportera, à chaque instant, son appui.
Répondant à la question relative à la spoliation des espaces verts par des constructions anarchiques à Kinshasa, Clément Bafiba a fait savoir que l’autorité provinciale a déjà pris langue avec le ministère des Affaires foncières, afin de mettre de l’ordre dans ce secteur.
Prenant à son tour la parole, le gouverneur de la province du Bandundu, Jean Kamisendu, a déclaré : « Nous sommes venus présentés notre programme élaboré au niveau de notre province ». Et de noter que parmi les réalisations, le Bandundu a exhumé le service de cantonnage manuel en vue de réhabiliter les routes de desserte agricole. La chargée du Portefeuille du FIDA en RDC, Rasha Omari, a rappelé que le partenariat entre Congo-Kinshasa et sa structure remonte à 1980. Avant d’émettre le souhait de voir les participants capitaliser les expériences antérieures et en cours en vue d’atteindre des résultats satisfaisants d’ici 2017. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a indiqué : « Le PAPAKIN est une grande initiative du gouvernement pour rassurer, une fois de plus, les Kinois et les populations du Bandundu et du Bas-Congo que le gouvernement travaille dans la vision et la direction du chef de l’Etat, président Joseph Kabila Kabange ». Avant de préciser que ce programme touche les territoires de Bulungu, Ngungu, Idiofa (Bandundu), de Mbanza-Ngungu, Songololo, Madimba (Bas-Congo) et la zone péri-urbaine de Kinshasa.
Pour Jean- Chrysostome Vahamwiti, PAPAKIN « vise à assurer la sécurité alimentaire des populations et l’éradication de la pauvreté dans les zone rurales ciblées ».
Il a par ailleurs précisé que le coût global du projet étalé sur une période de 10 ans se chiffre à 115 000 000 USD, soit une moyenne annuelle de 11 500 000 USD. Ce, avant de remercier le FIDA pour sa disponibilité à accompagner le gouvernement de la RDC dans ses efforts de réduction de la pauvreté en zones rurales.
Source : Le Potentiel
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