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Burkina Faso - Le WAAPP pour moderniser l'agriculture

La 15e édition de la Journée nationale du paysan (JNP) s’est déroulée du 19 au 21 avril 2012 à Ouahigouya, dans la région du Nord sous le thème : « Professionnalisation et modernisation de l’agriculture : rôles et responsabilités des acteurs ».

En marge de la célébration de cette journée, il a été procédé au lancement officiel du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (WAAPP), dont le but est de relever le défi de la modernisation de l’agriculture.

Sigle anglais qui signifie Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest, le WAAPP se définit, selon ses concepteurs, comme une alternative à une agriculture plus modernisée.

Ses grandes ambitions en termes de données chiffrées sont : atteindre les objectifs du millénaire pour le développement avec une augmentation annuelle de 3% de la productivité agricole et une augmentation de 6% du Produit Intérieur Brut (PIB) agricole.

A terme, le WAAPP, subdivisé en 2 phases, devrait engloutir la somme de 250 milliards de F CFA selon les autorités. Sont concernés par ce projet, tous les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), mais sans la Guinée Bissau et le Cap-Vert.

Pour le cas spécifique du Burkina, la première phase du projet a été financée à hauteur de 12 milliards de F CFA soit 7,5 milliards mobilisés par IDA, 3 milliards par le Fonds fiduciaire espagnol et 1,5 milliard par le gouvernement et les bénéficiaires.

Ce programme selon ses initiateurs, va toucher les produits tels que les racines et les tubercules, les oléagineux et les cultures de grande exportation, etc.

Ce projet qui a été officiellement lancé à Goinré, localité réputée pour ses activités mara&icircechères et située en périphérie de Ouahigouya, est d’une importance certaine.

Pour le représentant de la Banque mondiale, Adama Ouédraogo, le but du WAAPP, est de relever le défi du développement d’une agriculture africaine performante basée sur la valorisation d’un potentiel technologique et le savoir-faire traditionnel.

Il a, au nom des partenaires techniques et financiers, salué l’engagement et la détermination du gouvernement burkinabè qui, a-t-il dit, a oeuvré pour que ce nouveau projet voie le jour.

Le ministre de l’Agriculture et de l’hydraulique, Laurent Sédogo, a pour sa part salué la mise en place de ce programme qu’il juge très porteur pour le monde de l’Agriculture.

Le lancement de ce projet, intervenu sous la houlette du chef de l’Etat, Blaise Compaoré, a connu la présence du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, de plusieurs membres de son cabinet, des partenaires techniques et financiers ainsi que des bénéficiaires que sont les populations agricoles.

PAR HAMED NABALMA

Source : Allafrica

Crédits: AK-Project