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Sénégal: Projet Papriz - Un renforcement technique pour booster la production rizicole

Si le Sénégal veut atteindre l’objectif de 1,6 million de tonnes de riz d’ici à 2018, « il faudra se battre », a averti Samba Kanté, conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural. Il annonce un renforcement technique de la riziculture.

La riziculture sénégalaise va bénéficier d’un renforcement technique pour booster son rendement agricole, a annoncé Samba Kanté, conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, au terme de la 4ème réunion du Projet d’amélioration de la productivité du riz dans la vallée du fleuve Sénégal (Papriz) tenu hier, à Dakar. Le Sénégal a l’ambition d’augmenter sa production rizicole de 405.000 tonnes en 2011, à 1,6 million de tonnes d’ici à l’horizon 2018.

« Nous n’allons jamais atteindre ce rendement en restant les bras croisés, il faudra se battre », a averti Samba Kanté. Vu les chiffres publiés par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), le Sénégal a connu des fortunes diverses dans ce secteur. La production de riz paddy, qui était de 502.000 tonnes en 2009 et de 604.000 tonnes en 2010, a régressé en 2011 pour atteindre 405.000 tonnes.

Ce qui correspond à environ 263.000 tonnes de riz blanc, soit une baisse de 33 %. Les surfaces cultivées dans la vallée du fleuve Sénégal auraient été de 48.750 ha (en baisse de 29 %) et 4.850 ha (en hausse de 3 %) respectivement pour les régions de Saint Louis et de Matam, correspondant au cumul des productions d’hivernage et de contre-saison chaude. Les rendements seraient respectivement de 6,4 et 6,0 tonnes/ha contre 6,5 et 4,7 tonnes/an en 2010.

Il a laissé entendre qu’au Sénégal, la production en moyenne céréalière (riz) est de 6 tonnes à l’hectare. Pourtant, dans le passé, notre pays atteignait un pic de 9 à 12 tonnes. Mais, note-t-il, cette hausse n’était possible qu’avec la performance des agriculteurs. « Au Sénégal, la superficie emblavée est de 30.000 tonnes pour l’hivernage », informe-t-il, alors que pendant la contre-saison, 20.000 tonnes sont cultivés. Il a annoncé la tenue d’un atelier de validation de la politique de mécanisation, les 8 et 9 octobre prochain.

Par Serigne Mansour Sy CISSE

Source : Le Soleil

Crédits: AK-Project