Le Projet de croissance économique de l’Agence américaine pour le développement international (USAID/PCE) a décidé de mettre fin à deux ans d’accompagnement de producteurs du Bassin arachidier à améliorer la production de sorgho biologique et de sésame et à accéder à des marchés d’écoulement, a constaté l’APS.
Les responsables du projet USAID/PCE ont réuni, mercredi à Kaolack (centre), leurs producteurs partenaires dans un atelier de clôture qui a fait le bilan des deux ans d’activités dans les chaîenes de valeur sorgho et sésame.
Il s’agit pour nous de proposer aux acteurs un processus de capitalisation des acquis et de transfert des activités du projet USAID/PCE, a soutenu le manager de la chaîene de valeur mil/sorgho du projet, Aliou Ndiaye.
Ce projet a développé de 2010 à nos jours un programme de renforcement de capacité de 1.658 producteurs pour la production de sorgho biologique certifié selon les normes de l’Union européenne (UE), a-t-il indiqué.
"Nous avons réussi à mettre sur pied un système de production, de collecte et de consolidation avec des résultats satisfaisants", a souligné M. Ndiaye qui a ajouté son souhait de passer à un cap de transfert sans difficulté aux 1.658 producteurs certifiés.
Les quelques difficultés auxquelles nous avons fait face ont trait aux prix fluctuants de cession pratiqués sur le marché, à la non maîetrise parfaite du processus d’extension de la certification, au besoin de plus en plus important de financement, a relevé M. Ndiaye.
Le manager de la chaîene mil/sorgho du projet USAID/PCE a appelé les producteurs bénéficiaires à continuer l’aventure en restant dans la dynamique insufflée par le projet et en maintenant la structuration à la base et à ne pas mélanger les rôles.
En deux ans, le projet USAID/PCE a injecté quelque 100 millions de francs CFA pour la réussite du programme qui a nécessité la mise en place d’un mécanisme de suivi des producteurs et de la production en temps réel en fournissant à chaque groupement de bénéficiaires un ordinateur, une clé internet et un scanner.
Les producteurs ont été initiés aux techniques modernes de renseignement de bases de données comprenant l’identité de l’exploitant, la superficie de sa parcelle et les prévisions commerciales.
Ces producteurs ont produit en 2010, 129 tonnes de sorgho biologique certifié dont 64 commercialisées pour une valeur de 11.200.000 francs et 65 tonnes réservées pour la commercialisation.
En 2011, la production de sorgho a atteint 1.500 tonnes dont 70 ont été commercialisées pour une valeur de 12.740.000 francs au grand bonheur des producteurs tel que Cheikh Bamba Faye.
Il a salué la revalorisation de la culture du sorgho qui permet de subvenir aux besoins alimentaires mais aussi de signer des contrats de vente.
S’agissant du sésame, le projet USAID/PCE a formé 1.571 producteurs et collecteurs sur les techniques de culture du sésame et permis la commercialisation de 350 tonnes de sésame naturel pour un coût financier de 87.250.000 francs.
La culture du sésame essentiellement destinée à l’exportation est passée de 5.270 tonnes en 2010 à environ 6.000 tonnes en 2011 par la force physique de plus de 12.000 producteurs.
Source : APS
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