Le programme sur les pertes post-récoltes et l’agro-industrie (Post-Harvest Losses and Agro-Processing, PHAP) de la Banque africaine de développement (BAD) a été lancé mardi à Abidjan au cours du dialogue ministériel de haut niveau, a constaté la PANA.
Le Représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, Germain Dasylva, a noté que la réduction des pertes post-récoltes était un défi pour l’atteinte des objectifs faim zéro et réduction de la pauvreté.
Il a souligné l’adoption d’une posture de tolérance zéro face aux pertes post-récoltes, tout en assurant de l’assistance technique de la FAO à la BAD et aux pays membres.
Quant au vice-président de la BAD, Alberic Kacou, il a noté que l’ambition de l’institution bancaire est de faire avancer la transformation de l’agriculture en Afrique, ajoutant que le PHAP servira de véhicule à l’un des Top 5 ’Nourrir l’Afrique’.
Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a salué cette initiative de la BAD qui suscite une prise de conscience des gouvernants à une gestion rationnelle des ressources et des productions agricoles.
Le programme PHAP vise à concevoir une stratégie proactive sur l’optimisation des chaînes de valeurs, dans le but de réduire les pertes post-récoltes, notamment l’évaluation des politiques agricoles des pays qui s’y emploient, en s’appuyant sur la plateforme de leadership pour l’agriculture (L4Ag) soutenue par la Fondation Rockefeller et d’autres partenaires.
Les pertes post-récoltes représentent 30 pour cent de la production agricole en Afrique.
Ce sont près de 150 participants comprenant des ministres, des universitaires, des chercheurs, des scientifiques et des représentants de la jeunesse et des responsables issus des secteurs public et privé d’Afrique qui participent à ce dialogue ministériel de haut niveau qui prend fin mercredi.
Le dialogue ministériel de haut niveau a pour objectifs de conduire un plaidoyer bien ciblé dans les pays membres régionaux, en accord avec les orientations stratégiques de la Bad, pour contribuer à l’élaboration de politiques adéquates et au renforcement des capacités institutionnelles et de favoriser une meilleure coordination entre les organismes publics compétents d’une part, et renforcer leurs liens avec le secteur privé et d’autres partenaires, d’autre part.
Il est co-organisé par la BAD et la FAO.
PanaPress 21/11/2017
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