e Chef de l’État ivoirien s’est aussi engagé à faire transformer 5 à 35% de la récolte d’anacarde dès 2016. Des mesures pour la réduction de la fiscalité dans la filière sont prévues.
Cultures vivrières : Alassane Ouattara annonce un investissement de 27 milliards de FCFA
27 milliards de Fcfa, c’est le montant qui sera investi dans le développement des cultures vivrières et maraîchères dans le District des Savanes, a indiqué le Président de la République.
C’était le 7 juillet, à Korhogo, au cours d’une audience accordée aux paysans de la région dans le cadre de sa visite d’État.
« L’agriculture est la première source de création de richesse de la Côte d’Ivoire », a souligné le Chef de l’État. Il a également annoncé que ce secteur bénéficiera d’une revalorisation de son portefeuille dès 2015.
Cette décision, selon lui, résulte du fait que trois Ivoiriens sur quatre considérés comme pauvres vivent en milieu rural. Ce qui représente un tiers de la richesse nationale, a-t-il expliqué.
Abordant les questions liées aux produits phares de cette région comme l’anacarde, le coton et la mangue, il a révélé que le gouvernement œuvre à faire acheter le kilogramme d’anacarde avec les paysans à 60% du prix effectué au niveau mondial contrairement aux 40 ou 50%, constatés actuellement.
A en croire le Chef de l’État, ce sont 31.000 ha de terre qui ont été rendus disponibles pour la culture du riz, du maïs et des maraîchers. Le Président a, par ailleurs, révélé aux acteurs du monde agricole du District des Savanes que le groupe français Louis Dreyfus a décidé d’investir 30 milliards de Fcfa dans la culture du riz dès 2014. Cet investissement devra créer plus de 60.000 emplois directs et indirects, a-t-il-dit.
Il s’est aussi engagé à faire transformer 5 à 35% de la récolte d’anacarde dès 2016. Des mesures pour la réduction de la fiscalité dans la filière sont prévues.
Face aux difficultés rencontrées par les paysans pour faire écouler leurs produits, Alassane Ouattara a annoncé la réhabilitation et le reprofilage de 3600 km de piste. Ainsi que la construction en 2014 de 64 magasins de stockage d’un coût global de 11 milliards de Fcfa dans la région.
Tout en invitant les chefs traditionnels à s’impliquer dans la gestion du conflit entre éleveurs et agriculteurs, le Président de la République a demandé au corps préfectoral de veiller au respect des lois en vigueur en la matière.
Par Cheickna Dabou, 8 Juillet 2013
Source : www.fratmat.info
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