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Cote d'Ivoire: Amélioration de la production du cacao - La technique d'embryogenèse à la rescousse des producteurs

Le verger cacaoyer de Côte d’Ivoire est de plus en plus vieillissant. Pour le régénérer et augmenter la production cacaoyère ivoirienne, la technique d’embryogenèse somatique s’avère nécessaire pour relever les défis du marché. C’est dans ce contexte qu’un laboratoire a été installé au Cnra pour piloter le projet. Il a été inauguré, mardi dernier, au siège de cette structure, à Adiopodoumé (Yopougon) en présence des partenaires au grand complet.

« Le laboratoire permettra la production de jeunes plants améliorés de cacao qui seront clonés et largement diffusés afin de donner un souffle nouveau à toute la cacao-culture ivoirienne », a déclaré le directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abou Karamoko. Le projet, a-t-il dit, est expérimenté à Soubré dans l’ouest ivoirien, dans le cadre de l’initiative "Vision for change" (VC4) dans lequel s’inscrit le laboratoire. Le projet, a expliqué le directeur de cabinet, vise à l’accroissement des revenus des producteurs, améliorer la gestion des espaces cultivés et une meilleure organisation des communautés cacaocultrices. Il a déploré les difficultés de l’industrie cacaoyère ivoirienne qui connaìt un sérieux recul de l’offre sur les marchés mondiaux autant pour la quantité que pour la qualité.

Le directeur général du Cnra, Yté Wongbé, a soutenu que son institution doit contribuer au succès du projet et que l’Indonésie produit déjà plus de 20 millions de plants in vitro par an. « La Côte d’Ivoire, premier pays producteur de cacao ne doit pas rester en marge. Il nous faut désormais intégrer cette activité de façon permanente dans nos plans d’opérations annuelles », a-t-il promis. Il demande aux partenaires de contribuer à une synergie en vue d’une production durable et un développement sous régional.

Le directeur du département agricole du Groupe Mars, Howard-Yana Shapiro, partenaire au projet, a annoncé que le succès du projet dépendra de la disponibilité des semences et engrais. Il est convaincu que si les besoins des producteurs sont satisfaits son organisation en profiterait.

Le Dg du Centre international pour la recherche en agroforesterie (Icraf), Simon Tony, quant à lui, a souhaité que l’engrais et les semences soient accessibles aux producteurs en vue d’une production durable.

Source : Notre Voie

Crédits: AK-Project