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Congrès du riz: Plus de 650 délégués étaient présents en Afrique

Les questions de tenure foncière évoquées avec le Cameroun, le Sénégal, le Tchad, la Gambie et le Mali.
Le 3ème Congrès du riz en Afrique s’est achevé vendredi dernier 25 octobre. Plus de 650 délégués venus de 60 pays, dont 35 d’Afrique, se sont rassemblés à l’invitation du Centre du riz pour l’Afrique et de la FAO.

A l’occasion de la « plus grande réunion d’experts, de décideurs et de représentants d’agriculteurs du secteur rizicole d’Afrique », il a été demandé à la FAO de ” stimuler les partenariats à l’échelon national, régional et mondial afin de (contribuer) au développement du secteur rizicole africain ”.

L’Afrique devrait produire 27,2 millions de tonnes (Mt) de riz cette année (ou 17,8 millions de tonnes de riz usiné), une hausse de 2% par rapport à l’an dernier, ce qui devrait lui permettre de réduire sa dépendance vis-à-vis du riz importé.

La FAO prévoit que les importations de l’Afrique tomberont à 12,6 Mt, soit 7% de moins que le niveau record de 2012, traduisant en grande partie les prévisions d’importations réduites vers les pays d’Afrique de l’Ouest, notamment la Cote d’Ivoire, la Guinée, la Sierra Leone et le Togo, qui peuvent compter sur un relèvement de la production pour satisfaire leurs besoins.

Dans sa déclaration finale, le Congrès a souligné l’importance d’intensifier les investissements dans la modernisation et la mécanisation de l’agriculture africaine et dans l’agrégation de la production agricole, tout en sauvegardant les droits fonciers des petits exploitants et en améliorant leurs moyens d’existence, selon le communiqué. Il a en outre invité à consolider les organisations d’agriculteurs pour veiller à ce qu’ils obtiennent une part équitable de la valeur ajoutée dans la filière et davantage d’incitations au développement de partenariats public-privé.

Le dernier jour du congrès, la FAO a co-organisé un forum ministériel avec les ministres du Cameroun, du Sénégal, du Tchad, de la Gambie et du Mali, au cours duquel les questions de tenure foncière et les politiques gouvernementales liées à l’investissement privé ont été examinées.

Source : commodafica

Crédits: AK-Project