Des chercheurs africains édifiés dans le cadre d’un atelier ouvert lundi dernier à Yaoundé.
La production des cultures maraîechères (fruits et légumes) est restée statique sur les deux dernières décennies en Afrique subsaharienne. Avec une estimation de plus de neuf milliards d’habitants d’ici 2050, il faudra produire deux fois plus qu’actuellement. D’après les experts de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), il faut compter sur les fruits et légumes pour garantir la sécurité alimentaire et par la même occasion, réduire les risques sanitaires. Afin de mieux penser les moyens de rehausser la production horticole, les chercheurs issus des pays de la zone subsaharienne sont réunis à Yaoundé depuis lundi dernier. En plus d’être une filière créatrice d’emplois, l’horticulture permet d’obtenir des rendements élevés car elle regroupe des cultures de courtes saisons (tomate, aubergine, légumes, piment, etc).
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