Le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MRSI) a ouvert le lundi 28 mai 2012, à Ouagadougou, un atelier régional de lancement du programme de recherche sur les systèmes intégrés de production agricole. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre Gnissa Isaïe Konaté.
Du 28 au 30 mai, des acteurs du secteur agricole venus de 15 pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie participent à l’atelier régional de lancement du programme de recherche sur les systèmes intégrés de production agricole adaptés aux producteurs pauvres et vulnérables de l’Afrique de l’Ouest.
L’objectif de cet atelier qui s’est ouvert, ce lundi 28 mai 2012, vise à affiner des plans d’action régionaux de recherche stratégique et à traduire des idées motrices sur les systèmes intégrés et durables pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et des moyens d’existence dans les zones arides.
Il vise également, à faire la synthèse du travail préliminaire, en vue d’aider à mieux caractériser les sites d’intervention et à concevoir des voies d’accès.
Pour le directeur régional du Centre international de recherche agricole et forestière (ICRAF), Zac Tchoundjeu, les zones arides des pays en développement sont confrontées à de graves contraintes environnementales, susceptibles d’empirer sous l’effet du changement climatique.
« Dans le but de garantir les moyens d’existence futurs des communautés agricoles vivant sur les terres arides, il est primordial de gérer les risques avec plus d’efficacité et d’accroîetre la productivité, grâce à la diversification et à l’intensification durable des systèmes de production », a-t-il ajouté.
Le ministre Gnissa Isaïe Konaté a, quant à lui, rappelé que le secteur agricole est le pilier de l’économie et pourvoyeur des produits alimentaires et des biens essentiels à la satisfaction des besoins de base des populations des pays en voie de développement.
Pour lui, ce programme vise, par l’utilisation des systèmes de production intégrés, à développer des technologies, des politiques et des innovations pour améliorer le bien-être des populations.
Selon M. Konaté, la recherche agricole et environnementale internationale ne peut contribuer efficacement, à lever les défis de la production agricole et de la gestion durable des ressources naturelles, que si les résultats de celle-ci parviennent aux producteurs dans les villages les plus reculés.
Il a soulevé la nécessité d’un réseau national fort capable d’adapter les résultats obtenus au contexte local et de les disséminer auprès des utilisateurs potentiels. Le ministre a enfin, rassuré que des dispositions seront prises pour une meilleure conduite de ce programme.
Source : Sidwaya
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