L’atelier, organisé par la Cellule Technique Régionale AGIR, s’est ouvert ce mardi à Saly avec la participation d’une trentaine d’experts et acteurs venus des points focaux de L'alliance globale pour la résilience (AGIR) au sahel et en Afrique de l'ouest .
Venu prendre part à cette rencontre, Maimouna Lo Guèye, conseillère technique du ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, a indiqué que les attentes du Sénégal sont énormes par rapport à cet atelier régional.
L’atelier d’AGIR réunit une trentaine d’experts venus d’horizons divers. Une telle rencontre suscite de multiples attentes. Pour la représente su Sénégal, Maimouna Lo Guèye, notre pays a beaucoup à tirer d’une telle manifestation.
« Nos attentes sont énormes par rapport à cette rencontre du fait que la résilience est une idéologie qui est venue à son heure. Vous voyez qu’au Sénégal jusqu’à présent la pluviométrie n’est pas venue à son heure. Ce qui fait que les populations sont dans l’attente du soutien des gouvernants mais aussi de l’appui que les organismes internationaux doivent leur apporter. Pour autant, Nous ne devons pas rester les bras croisés », a estimé Maimouna Lo Guèye, conseillère technique du ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural.
S’agissant de l’Alliance globale pour la résilience (AGIR), Mme Guèye a indiqué que le Sénégal a lancé le processus depuis le mois de mai dernier. Ainsi, selon elle, tous les acteurs sont à pied d’œuvre.
« Nous sommes en phase de démarrer la rédaction du rapport et tous les outils d’analyse sont à notre disposition. Nous sommes dans l’attente des financements pour mener les activités. Nous allons présenter le rapport résilience pays avec l’identification de l’ensemble des priorités d’ici décembre 2014 », a-t-elle promis.
L’Alliance globale pour la résilience AGIR, est une initiative lancée en décembre 2012 qui a comme objectif principal : « la réduction structurelle et durable de la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle par l’accompagnement dans la mise en œuvre des politiques sahéliennes et ouest africaines ». Structurée autour de l’objectif « faim zéro dans 20 ans », l’alliance a la vocation de stimuler une synergie des efforts de tous les acteurs régionaux et internationaux autour d’un cadre commun et partagé : la feuille de route régionale, adoptée en 2013. Cette feuille de route répertorie tous les objectifs et orientations de l’alliance. Placée sous le leadership politique et technique de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS, l’alliance est financée par l’Union Européenne et facilitée par le CSAO/OCDE.
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