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Afrique de l'Ouest: Produits alimentaires afr-icains L'Union Européenne forme 60 experts africains sur ses normes phytosanitaires

Une soixantaine d’experts africains en provenance des 15 pays de l’Afrique de l’Ouest suivent un séminaire régional à Dakar sur les normes phytosanitaires de l’Union Européenne (UE).

Selon Mme Dominique Dellicour chef de la délégation de l’UE au Sénégal, la formation de cinq jours entre dans le cadre du programme Better training safe food (BTSF) de la Commission de l’UE.

« Ce type d’action, ajoute-t-elle, revêt une grande importance pour l’UE car il permet d’améliore la qualité des produits alimentaires africains exportés dans les pays européens ». Cela permet, selon elle aux opérateurs africains d’accéder à des marchés rémunérateurs.

« Cette formation devrait améliorer les connaissances des participants sur les règles et exigences de l’UE en ce qui concerne les procédures de contrôle officiels des denrées alimentaires importées sur le marché de l’UE », estime pour sa part M. Jacky Le Gosles conseiller pour la formation à la Direction santé et consommation de l’UE.

Depuis 2002, l’UE a remis en place un nouveau système de règlement dénommé le paquet hygiène.

Ainsi, selon M. Le Gosles, chaque quatre ou cinq ans, l’UE essaie d’améliorer ce règlement avec le retour d’expérience dans les pays européens et dans les pays tiers qui exportent vers l’UE.

L’UE a aussi réglementé les conditions de production allant de la table à l’étable. « On prend en charge, les aspects hygiéniques à l’intérieur des fermes », signale M. Le Gosles qui ajoute que dans le domaine maritime, le paquet hygiène prend aussi en compte les normes minimales et optimales d’hygiène à l’intérieur des bateaux pour que les produits halieutiques soient de bonne qualité sur toute la filière.

De nouveaux critères microbiologiques ont été mis en place par le législateur européen. « Ce que nous demandons, c’est que les conditions sanitaires des exportateurs soient au moins équivalentes à celles que nous imposons à nos propres producteurs », déclare M. Le Gosles. Il a écarté toute idée de discrimination des produits africains.

De l’avis toujours de M. Le Gosles, il sera abordé lors du séminaire de la question de l’afflatoxine qui affecte certains produits végétaux. Il estime à cet égard que ce sont les conditions de stockage de ces produits qui amènent ce phénomène.

« L’UE ne peut pas rester muette sur cela. C’est pourquoi des programmes sont développés sur l’Afrique pour arriver à faire la prévention sur le stockage et le transport de ces produits afin d’éviter la contamination ».

Source : www.lejecos.com

Crédits: AK-Project