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30e Réunion annuelle du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA), les 17-18 décembre 2014 à Bruxelles

Après concertation avec le Gouvernenemt du Togo, les Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA ainsi qu’avec le Secrétariat exécutif du CILSS, nous tenons à vous confirmer que la prochaine réunion annuelle du RPCA se tiendra les 17 et 18 décembre 2014 à Bruxelles au siège de la Commission européenne. La réunion est organisée dans le cadre de la Semaine du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest du CSAO/OCDE.

Par ailleurs, une étude a été lancée dans le cadre du Réseau en vue d’évaluer l’impact de l’épidémie Ebola sur le marché régional des produits agricoles et la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Les premiers résultats de cette étude seront présentés et débattus dans le cadre de cette réunion. > voir projet d’ordre de jour

Les invitations sont en cours de préparation et seront transmises aux Membres du Réseau dans les meilleurs délais.

Nous vous tiendrons informés.

Le Secrétariat du Club et le Secrétariat exécutif du CILSS

Objectifs

-  Échanger sur le bilan prévisionnel de la campagne agro-pastorale 2014-2015 ;
-  Discuter les impacts de l’épidémie Ébola sur le marché régional des produits agricoles, la sécurité alimentaire et nutritionnelle ;
-  Examiner l’état d’avancement et les résultats provisoires de l’évaluation externe de la Charte pour la prévention et la gestion des crises alimentaires ;
-  Tirer un premier bilan du processus de formulation des « Priorités Résilience Pays » (PRP-AGIR) de l’Alliance globale pour la résilience (AGIR).

En savoir plus

Quelques enjeux majeurs de la 30e réunion annuelle du Réseau :

L’épidémie de maladie à virus Ébola met la communauté internationale en général et le Réseau en particulier face à un défi nouveau. Derrière cette crise sanitaire sans précédent, se profile sans doute une grave crise alimentaire et nutritionnelle doublée d’une menace additionnelle pour la résilience. Si la communauté humanitaire est déjà mobilisée, l’ampleur des conséquences sur l’alimentation, la nutrition et la résilience est – à ce stade – difficile à mesurer précisément par les outils habituellement utilisés par les Membres du Réseau. Outre la complexité du problème, l’accès aux zones directement touchées est très difficile du fait des fermetures de frontières, des mesures de confinement et autres limitations de déplacements. Généralement collectée de manière indirecte, les informations disponibles sont difficilement vérifiables et non mises à jour. Une synthèse en sera présentée et les pays les plus affectés (Guinée, Liberia et Sierra Leone) témoigneront. Dans ce contexte :

-  Au-delà des indispensables mesures d’urgence, il est primordial que le Réseau se concentre sur son cœur de métier qu’est la « prévention des crises alimentaires et nutritionnelles » ; – ceci dans l’esprit de la Charte PREGEC par le biais de laquelle « Les parties concernées reconnaissent la nécessité de faire de la ‘Prévention’ une haute priorité par le biais de politiques alimentaires souveraines ».

-  La recherche du consensus, principe cardinal du Réseau, doit demeurer un impératif, surtout dans un contexte d’informations parcellaires et disparates. En acceptant d’échanger les informations et d’en débattre dans les cadres/dispositifs de concertation/dialogue promus par la Charte, les Membres du Réseau pourront formuler des diagnostics partagés et construire le consensus sur les mesures à mettre en œuvre. L’efficacité de l’action collective en sera optimisée.
La mise en œuvre d’AGIR est désormais à la croisée des chemins. Quatorze pays sur dix-sept se sont engagés dans la formulation des Priorités Résilience Pays (PRP-AGIR) ; la « boussole » de ces exercices étant la Feuille de route régionale adoptée en avril 2013 par l’ensemble des parties prenantes.

-  Le temps du bilan d’étape est donc venu. L’objectif est de disposer en décembre d’au moins cinq PRP-AGIR validés ou en cours de l’être. Ce signal positif constituerait une source de motivation essentielle pour amorcer le dialogue sur le financement de la mise en œuvre des PRP-AGIR. Les parties prenantes de l’Alliance devraient également tirer les enseignements de la conduite des dialogues inclusifs nationaux, plus particulièrement en matière d’intersectorialité et d’inclusivité des processus.

-  La synergie et la cohérence sont des défis permanents. Plus que jamais en haut de l’agenda international, la résilience voit se multiplier les initiatives qui lui sont totalement ou partiellement consacrées : l’Alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au changement climatique (GACSA) des Nations Unies, le Partenariat global sur la résilience (GRP) porté par l’USAID et la Fondation Rockefeller, la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel, le G5 Sahel, la Stratégie de l’Union Africaine pour la région du Sahel, etc. Parce qu’elle réunit depuis 2012 l’ensemble des parties prenantes de ces initiatives, et que ses partenaires se sont déjà accordés dans ce cadre sur une vision, des objectifs et une approche partagés, AGIR peut servir de cadre fédérateur et de convergence à même de cristalliser plus largement encore l’ensemble des efforts internationaux en faveur de la résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Tout en valorisant la mission dédiée à la Plateforme des partenaires techniques et financiers d’AGIR, les Membres du Réseau devraient, par le dialogue, poser les premiers jalons de la concrétisation de cette ambition

Source : Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA

Crédits: AK-Project