Le Pays a enquêté dans la province de la Sissili, où « des personnalités politiques, de hauts cadres de l’administration et des commerçants fortunés ont fait main basse sur de grandes superficies de terres cultivables ». L’article les classe en 2 catégories : les spéculateurs et les agriculteurs du dimanche, dont certains échouent et d’autres s’en sortent bien.
Mais l’ampleur du phénomène a fortement touché certains villages. « La vente des terres a gâté le village, lance Moussa Nignan, chef de Néboun. Aujourd’hui nous n’avons plus ni terres ni jachères. Avant, nous pouvions augmenter nos champs et les laisser en jachère quand ils étaient fatigués. Mais de nos jours, tu es obligé de rester sur le même terrain. Mais qu’est-ce qui a amené tout ça ? C’est la vente de terres ! Le village est tombé ; ça nous a tués ».
L’article explore également les « solutions » possibles avec plusieurs experts burkinabè des questions foncières.
Lien : Le Pays, 09/09/12, Terres accaparées, paysans désemparés - Les producteurs impuissants devant les spéculateurs fonciers
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