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Tchad : Lancement officiel du dialogue inclusif de l’Alliance globale pour la résilience Sahel et Afrique de l’Ouest (AGIR)

Le lancement officiel du dialogue inclusif du Tchad dans le cadre de l’Alliance globale pour la résilience Sahel et Afrique de l’Ouest (AGIR) a eu lieu le mercredi 20 août 2014 à N’Djamena.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Son Excellence Madame Baîwong Djibergui Amane Rosine, Ministre de l’Agriculture et de l’Environnement du Tchad et également Ministre Coordonnateur du CILSS. On notait la présence effective du Secrétaire exécutif du CILSS, Dr Djimé ADOUM, représentant les trois organisations chargées du pilotage de l’Alliance, à savoir la CEDEAO, l’UEMOA et le CILSS. Etaient également présents, Madame l’Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Tchad, les représentants des partenaires techniques et financiers et des organisations professionnelles agricoles, de la société civile et du secteur privé.

L’organisation de cet atelier de lancement marque l’engagement politique de l’ensemble des acteurs du Tchad qui contribuent au renforcement de la résilience des populations (gouvernement, partenaires techniques et financiers, organisations de la société civile) dans le processus de Dialogue inclusif. Il sera également question d’échanger sur le contenu de l’alliance AGIR et de la feuille de route avec l’ensemble des acteurs.

En effet, depuis l’adoption de la feuille de route régionale, le Tchad a pris des mesures pour la conduite du dialogue inclusif afin d’identifier ses priorités résilience. A cet effet, un point focal AGIR, assisté d’une équipe d’experts, a été désigné par les plus hautes autorités en charge de la résilience. Le Comité d’Action sur la Sécurité Alimentaire et la Gestion des Crises (CASAGC) a été choisi pour servir de cadre de dialogue.

Il faut rappeler que l’Alliance globale pour la résilience (AGIR) au Sahel et en Afrique de l’Ouest, a été scellée en décembre 2012 après une longue période de concertation. Elle s’est fixée comme objectif de « Réduire structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle en accompagnant la mise en œuvre des politiques sahéliennes et ouest-africaines ». Placée sous le leadership politique et technique de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS, l’Alliance s’appuie sur les plateformes et réseaux existants, notamment le RPCA. Bâtie autour de l’objectif « Faim zéro » d’ici 20 ans, l’Alliance a vocation à fédérer les efforts des acteurs de la région et de la communauté internationale autour d’un cadre commun et partagé de résultats.

Crédits: AK-Project