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Sénégal: Vers la mise en valeur de 34.000 hectares d'ici 2013 grâce au PPAA

Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAA/WAAPP) permettra au Sénégal de mettre en valeur 34.000 hectares d’ici 2013, en guise de contribution aux objectifs de sécurité alimentaire, a annoncé son responsable au Sénégal, Mour Guèye.

Dans le cadre la mise en oeuvre du PPAA, le Sénégal pourra aussi bénéficier de 40.000 tonnes de semences d’arachide, maïs, sorgho, entres autres, pour "contribuer à l’objectif de nos autorités de faire de l’agriculture le moteur de la croissance économique tout en assurant la sécurité alimentaire à ses populations", a dit M. Guèye.

Il présentait mercredi des résultats des missions du PPAAO de la phase 1-4, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de synthèse des missions de supervision du PPAAO/WAAPP qui se tient à Dakar jusqu’à vendredi.

Cette réunion fait suite aux missions d’appui menées par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF) dans les différents pays impliqués dans le programme.

Le CORAF, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Banque mondiale, les équipes en charge du PPAAO dans chaque pays et le Secrétariat exécutif de l’Union du fleuve Mano prennent part à la rencontre.

"Les semences de qualité et l’amélioration des rendements pourront concourir à élever le niveau des cultures vivrières et ainsi contribuer à assurer la sécurité alimentaire dans tout le pays", a indiqué M. Guèye, soulignant que le gouvernement disposera de 5000 tonnes de semences avant 2013 pour démarrer le programme de productivité agricole.

"L’Etat en 2010 avait sollicité les services du WAAPP pour assurer l’autosuffisance alimentaire. C’est à partir de cela que nous avons mis en place un plan de multiplication de semences pour répondre aux sollicitations", a rappelé Mour Guèye.

Conformément la déclaration de Maputo en 2003, l’Etat du Sénégal s’est engagé à augmenter ses investissements publics dans l’agriculture d’un montant minimal correspondant à 10% de son budget et relever d’au moins 6% sa productivité agricole.

Source : APS

Crédits: AK-Project