En collaboration avec l’Usaid, l’Association des transformateurs de céréales locales du Sénégal (Atcl) a organisé hier, un atelier pour la mise en place d’une plateforme nationale du réseau de professionnels céréaliers de l’Afrique de l’Ouest. L’objectif est de mobiliser l’ensemble des acteurs céréaliers.
Au regard de l’importance des enjeux du secteur céréalier de l’Afrique de l’Ouest ainsi que des défis à relever, la mise en place d’une organisation spécifique de dimension régionale pourrait constituer un facteur fédérateur des différents efforts consentis par les intervenants régionaux dans le secteur céréalier ouest-africain. C’est dans cette optique que l’Association des transformateurs de céréales locales du Sénégal (Atcl) a organisé, un atelier pour la mise en place d’une plateforme dédiée aux céréales.
Les objectifs du réseau des professionnels céréaliers sont de renforcer les capacités techniques des acteurs à tous les niveaux, la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles, la collecte, l’analyse et le suivi des données commerciales par la mise en place d’un portail web. Pour le représentant de la Cicb, le renforcement de la sécurité alimentaire va servir à favoriser la libre circulation des céréales dans l’espace Uemoa.
Faisant l’historique de la rencontre, la présidente de l’Atcl, Mme Aïssata Dème, déclare qu’en 2008, lors de la validation de l’atelier des résultats de l’étude régionale sur la chaine de valeurs, le constat de l’inexistence d’une organisation régionale pour les céréales a été fait. C’est ainsi que le Comité interprofession des céréales du Burkina Faso (Cicb) a été responsabilisé par ses pairs pour coordonner le processus de mise en place d’une organisation professionnelle régionale spécifique pour les céréales.
L’objectif étant de valoriser les productions locales et concrétiser la politique de développement agricole. Selon le conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Ndiogou Diène, cette plateforme doit regrouper les producteurs, les agriculteurs, les commerçants et les transporteurs concernés par la question. « Dans ce dialogue, on va apporter une meilleure sécurité alimentaire mais aussi des innovations à la recherche céréalière et l’accompagnement financier du gouvernement », a ajouté M. Diène. D’après le représentant du directeur de l’Institut de technologie alimentaire (Ita), Dr. Amadou Kane, cette initiative vient à point nommé. Il a rappelé la disponibilité de sa structure à accompagner les transformateurs des céréales locales.
Par Bintou DEMBELE
Source : Le Soleil
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