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Sénégal - Programme nationale d’autosiffusance en riz : un expert préconise l’aménagement de nouveaux périmètres

La marche vers l’autosuffisance alimentaire en riz ne peut se faire qu’avec l’aménagement et la réhabilitation de nouveaux périmètres rizicoles, soutient Seyni Ndao, directeur du développement et de l’aménagement rural de la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta du fleuve Sénégal (SAED).

L’autosuffisance en riz passe par ‘’l’aménagement et la réhabilitation de nouveaux périmètres rizicoles, le renforcement de la mécanisation agricole par l’acquisition de groupes motopompes, de tracteurs et de moissonneuses batteuses, l’intensification de la mise en valeur des périmètres irrigués’’, a expliqué Seyni Ndao, dans un éditorial du dernier numéro du Bulletin d’information économique (BIE) de la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD).

Pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz, une stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) a été élaborée en 2008 avec le lancement du programme nationale d’autosiffusance en riz (PNAR), a t-il rappelé.

‘’L’objectif global de la stratégie est de porter la production nationale de riz blanc à 1.000.000 tonnes, équivalant à 1.500.000 tonnes de paddy pour satisfaire les besoins d’une population de 13,5 millions d’habitants environ’’, écrit M. Ndao.

‘’La contribution attendue de la riziculture irriguée pour atteindre cet objectif est de 800.000 tonnes et celle du riz pluvial de 200.000 tonnes de riz blanc’’, ajoute-t-il.

‘’Pour atteindre cet objectif, selon lui, il était indiqué dans le PNAR qu’il faudrait porter les superficies aménagées pour le riz à 130.720 ha dont 115.720 ha dans la vallée du fleuve Sénégal et 15.000 ha dans le bassin de l’Anambé’’.

Il a souligné qu’en tenant compte ’’des potentialités des différentes zones rizicoles et face aux problèmes identifiés, des stratégies spécifiques à chaque zone ou type de riziculture ont été élaborées et appliquées’’.

Selon lui, ‘’la mise à disposition à temps des intrants agricoles, le maintien du dispositif de lutte anti-aviaire, l’accompagnement des acteurs et l’appui à la commercialisation autour de la société de promotion et de commercialisation du riz sénégalais (SPCRS)’’ sont les programmes sur lesquels il faut mettre l’accent pour l’atteinte des objectifs pour une autosuffisance alimentaire en riz.

‘’Actuellement, de nombreux projets notamment dans le domaine de la maîtrise de l’eau et de la production de riz sont en vue ou en début d’exécution pour renforcer la dynamique de développement agricole de la rive gauche du fleuve Sénégal’’, a-t-il souligné.

Seyni Ndao souligne que ces projets ‘’tournent principalement autour de l’aménagement des terres et de l’amélioration de la production et de la productivité du riz mais aussi de la mise en place de nouvelles infrastructures socio-économiques’’.

FD/AD

Source : APS

Crédits: AK-Project