Logo Hub Rural
Accueil > Actualités

Sénégal: Licences de pêche - Les discussions entre le Sénégal et la Guinée-Bissau achoppent sur les redevances

Après trois jours de discussions consacrées à la signature du nouveau protocole d'application de l'Accord de pêche liant le Sénégal et la Guinée-Bissau, les deux parties n'ont pas pu trouver un consensus. Elles ont promis de poursuivre les négociations prochainement afin de parvenir à un accord.

« Après trois jours de discussions et d’échanges, nous n’avons pas abouti à un accord, car il existe quelques points de divergence notamment sur la redevance à payer par rapport aux licences qui sont demandées », a souligné Camille Jean Pierre Manel, directeur des Pêches maritimes du Sénégal. Il s’exprimait, hier, à l’issue d’une rencontre sur la reconduction du protocole d’application de l’Accord de pêche liant le Sénégal et la Guinée-Bissau.

M. Manel précise que les licences de pêche sont assujetties à un paiement d’une redevance qui dépend du taux demandé, tant au niveau de la pêche artisanale qu’industrielle. Il indique que cette redevance correspond à une contribution à un fonds mis en place en Guinée-Bissau et destiné à appuyer la pêche.

Evoquant les conséquences de l’application de cette redevance sur la pêche artisanale, M. Manel indique qu’il n’y a aucun problème pour le moment concernant ce secteur. Pour ce qui est de la pêche industrielle, il s’agit des licences privées ; hors protocole, les activités continuent, soutient-il.

« Nous gardons toujours espoir qu’une solution sera trouvée entre les deux parties. Ainsi, les échanges et discussions vont se poursuivre avec la tenue, dans les prochains jours, d’autres rencontres en Guinée-Bissau », a rassuré le directeur des Pêches maritimes. Les deux pays doivent convenir sur un certain nombre de règles de base qui vont favoriser leur partenariat.

Cependant, les autorités des deux parties sont tombées d’accord sur certains points qui entrent dans le cadre de ce protocole. Il s’agit, entre autres, de nouer un partenariat pour développer des actions conjointes de recherche, de conjuguer leurs efforts pour la surveillance des eaux, mais aussi d’appuyer la formation en pêche.

Par Abdou Diaw, 13 Juillet 2013

Source : Le Soleil

Crédits: AK-Project