Les secteurs de la pêche et de l’aquaculture vont faire l’objet d’une plus grande attention afin de jouer leur rôle dans la sécurité alimentaire des populations.
Le Premier ministre Abdoul Mbaye et son gouvernement s’engagent à impulser une nouvelle dynamique à la gestion des ressources halieutiques. Cette mesure annoncée est tout à fait salutaire, de même que l’engagement de l’Etat d’impliquer les principaux acteurs dans la protection des zones de reproduction, la reconstitution des habitats marins et le développement des aires marines protégées.
A travers cette décision, le gouvernement d’Abdoul Mbaye a sans doute compris que rien ne peut se faire de manière durable sans l’adhésion des acteurs à la base. Ce secteur très sensible de la pêche qui emploie beaucoup d’acteurs, génère d’importants revenus et procure des protéines animales à de nombreuses communautés côtières survivant grâce aux retombées directes des ressources halieutiques.
Il s’agira également, comme l’a bien souligné le premier ministre Abdoul Mbaye, de mettre en place tous les moyens pour assurer le développement de cette activité dans le but d’améliorer la compétitivité et la qualité des produits halieutiques sur les marchés extérieurs grâce à la mise aux normes de l’amont de la filière industrielle.
La pisciculture et la pêche continentale qui a connu un passé florissant, vont également bénéficier d’un important soutien par l’installation de nouvelles unités aquacoles afin de booster la production et permettre à ces deux filières de jouer efficacement leur rôle dans la sécurité alimentaire des populations. L’objectif visé à travers la relance de ces activités est de redonner un poids important à ces secteurs afin qu’ils puissent également permettre un rééquilibrage de la balance commerciale.
Ces initiatives du gouvernement sénégalais répondent parfaitement à l’appel lancé le mois de juillet dernier par la Fao pour une meilleure sécurisation des produits de la mer. Dans cette perspective, le comité pêche de l’organisation onusienne a entamé, depuis deux ans, l’examen de nouvelles directives pour la pêche et l’aquaculture. La finalité est aussi de garantir une exploitation durable du secteur des ressources halieutiques.
Par Adama MBODJ, 11 Septembre 2012
Source : lesoleil.sn
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