Cet article explore la transformation du « régime foncier » du rônier et tente de
mettre en exergue la tenure de ce ligneux qui l’emporte sur celle de la terre dans le Centre sud
ivoirien.
Du contrôle communautaire de patrimoines lignagers ou familiaux, les revenus tirés du vin incitent à une exploitation individualiste du rônier, au détriment d’ayants droit de ces entités. Les cessions marchandes du droit d’exploiter le rônier se développent mais n’engendrent pas une parcellisation de la savane à rôniers entre membres de
lignages ou familles.
Les conflits sur le rônier, à partir de terroirs limitrophes, déchainent de nombreuses hostilités, en dépit d’acteurs pris dans un contexte « autochtonique », acteurs tentant
de « villagiser » des patrimoines fonciers.
Télécharger cet article (Le Journal des Sciences Sociales n°11, avril 2014).
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