Cette étude réalisée par Luigi Arnaldi di Balme, Charles Guissou et Peter Hochet analyse la façon dont les règles sont produites et stabilisées en matière d’accès à la terre. Pour répondre à cette question, les auteurs se sont penchés sur trois cas dans la commune de Samoroguan (ouest du Burkina Faso) :
l’installation de migrants moose par un chef de lignage samogho ;
la zone pastorale du Ceziet et les conflits qu’elle draine actuellement ;
le conflit qui oppose de longue date les villages Tenasso et Samoroguan.
Il en ressort plusieurs points importants.
A propos de l’administration locale : elle tend à laisser aux acteurs locaux le soin de résoudre leurs différends fonciers et à essayer différents modèles de justice pour résoudre les conflits qu’elle accepte de prendre en charge.
A propos des règles foncières : celles-ci supposent d’être publicisées auprès de diverses audiences. Elles demandent aussi à exister sur un plan matériel (rituel, papier, autel, borne, etc.). A ce titre, les investissements en travail sont un élément essentiel de la création de droits. Enfin, les règles supposent d’être défendues, non pas seulement par des autorités, mais aussi par des porte-parole qui les revendiquent et les font exister au quotidien.
Se rendre sur le site du Labo Citoyennetés pour télécharger l’étude
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