Plutôt que de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire du Burkina Faso par la modernisation de son agriculture, l’agrobusiness a causé dans certaines zones du pays une quasi-disparition des réserves foncières lignagères, réduisant ainsi les possibilités d’action des nouvelles communes rurales dans le domaine de l’aménagement du terroir et celles des familles dans l’emploi des jeunes ruraux.
Ce sont des portions très limitées des superficies acquises qui sont effectivement exploitées, avec des rendements largement en deçà de ceux de l’agriculture qualifiée de « subsistance ».
Le défrichement par bulldozer et la quasi-absence des investissements pour prévenir l’érosion du sol provoquent des dégâts environnementaux.
La plupart des entreprises créées jusqu’ici suivent une stratégie
très extensive. Elles emploient une main-d’œuvre saisonnière et temporaire peu nombreuse et sont faiblement créatrices d’emploi indirect.
Tels sont quelques-uns des constat faits par le Groupe de recherche et d’action sur le foncier (GRAF) à travers une étude réalisée dans les provinces du Houet (Ouest) et du Ziro (Centre-sud).
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