Le directeur du bureau régional de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international, Bureau Afrique de l’Ouest (USAID/Afrique de l’Ouest) et le secrétaire exécutif du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) ont procédé, le 22 octobre 2013, à la signature d’un accord de subvention pour un supplément de 21,260 millions de dollars US. Ces fonds serviront à soutenir les programmes et initiatives régionales dans les domaines de l’agriculture et de la sécurité alimentaire pendant les 12 prochains mois.
21 260 234 dollars US, c’est le montant de la subvention accordée par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international Bureau Afrique de l’Ouest (USAID/Afrique de l’Ouest) au Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS). Ces fonds supplémentaires continueront à supporter les programmes et les initiatives régionales dans les domaines de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, du commerce, de la recherche et du renforcement des capacités. Les documents relatifs à cet accord ont été paraphés par le directeur du bureau régional de l’USAID/Afrique de l’Ouest, Alexandre Deprez, et le secrétaire exécutif du CILSS, Adoum Djimé, qui ont procédé à la signature de cet accord de subvention en présence des différents membres des deux institutions. A entendre le directeur de l’USAID/Afrique de l’Ouest, ce geste est un soutien du peuple américain à celui ouest-africain avec qui il entretient des relations d’amitié et de partenariat depuis une longue date. « Devant les problèmes de croissance démographique, de pressions économiques et de sécurité alimentaire, nous avons jugé que c’est une bonne action de venir en soutien au CILSS qui joue un rôle très important à trouver des solutions aux problèmes de la région », a-t-il soutenu. C’est avec enthousiasme que le secrétaire exécutif du CILSS, Adoum Djimé, a accueilli cette subvention de la part de son partenaire USAID. « Nous allons profiter des résultats de 40 ans de partenariat pour nous mettre résolument au service de nos pays, de nos populations », a-t-il signifié.
Des bénéficiaires tous azimuts
Le programme avec le CILSS sera focalisé sur quatre grands domaines que sont la productivité agricole et la sécurité alimentaire, le développement de politiques agricoles, les flux transfrontaliers des produits agricoles entre certains pays et le renforcement des capacités. Ce support sera aussi utilisé pour renforcer les institutions qui jouent un rôle de premier plan dans la mise en place du programme de développement détaillé de l’agriculture africaine, tels le CILSS, la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africain) et le CORAF (Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole). Plusieurs pays bénéficieront de ces programmes comme le Burkina Faso, le Bénin, le Cameroun, le Cap Vert, le Tchad, la Côte d’Ivoire, la Guinée Equatoriale, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sao Tomé et Principe, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. L’USAID et le CILSS entretiennent un partenariat de longue date (1973) en vue de soutenir l’agriculture et la sécurité alimentaire dans la région. Composé de treize Etats sahéliens et ouest-africains, le CILSS a été créé pour coordonner les efforts d’aides humanitaires en période de sécheresse. Il a son siège à Ouagadougou au Burkina Faso et gère deux centres régionaux que sont le Centre agro-météorologique (AGRHYMET) de Niamey au Niger et l’Institut du Sahel (INSAH) de Bamako au Mali.
Les cinq pôles de service du CILSS
Créé le 12 septembre 1973 à la suite des grandes sècheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 1970, le mandat du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sècheresse dans le Sahel (CILSS) s’étend, de nos jours, à tout l’espace CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), soit 17 pays. Le CILSS mène des activités qui concourent à la réalisation de sa mission à travers cinq pôles de services que sont :
Source : Document CILSS
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