Assurer la sécurité alimentaire et la nutrition pour 500 000 personnes dans 34 communes vulnérables et relancer leurs activités économiques sont deux buts du P2RS, qui vient de recevoir un don et un prêt d'un montant global de 28,17 milliards de F CFA du Fonds africain de développement.
Le ministre de l’Economie et des Finances et la représentante résidente de la Banque africaine de développement (Bad) ont signé lundi à Bamako les documents d’un accord de prêt et d’un protocole de don destinés au financement du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS-Mali).
28,17 milliards de F CFA : c’est la contribution du Fonds africain de développement (Fad) au Mali, à travers la Banque africaine de développement, pour aider notre pays à assurer le succès sur son territoire du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel.
La première moitié du montant (14,8 milliards de F CFA) est un don et l’autre moitié représente un prêt. A en croire la représentante de la Bad au Mali, Mme Hélène Ngarnim-Ganga, l’impact attendu est l’amélioration de la résistance aux effets négatifs des changements climatiques pour 500 000 personnes dans 34 communes ciblées parmi les 166 communes les plus vulnérables du Mali.
« Il est attendu une augmentation et une diversification de la production et de la productivité agro-sylvo-pastorales et halieutique, une augmentation des revenus des populations cibles, un accroissement des échanges commerciaux interrégionaux, une meilleure intégration des femmes et des jeunes, la maîtrise de l’eau pour les besoins humains, agro-sylo-pastoraux et halieutiques, le développement du pastoralisme et de la nutrition », a noté Mme Ngarnim-Ganga, ajoutant que le tout se basera sur le développement des infrastructures rurales, de production et de transformation et de commercialisation ; le développement des chaînes de valeur et des marchés régionaux, etc.
Le P2RS, adopté en 2013, est une composante de la « Stratégie d’appui à la transition 2013-2014″ qui est le cadre d’intervention de la Bad au Mali. Elle vise globalement l’atténuation des effets de la crise, la résistance des populations aux chocs, le renforcement de la stabilité de l’Etat de droit et la reprise économique.
Mme Bouaré Fily Sissoko, le ministre de l’Economie et des Finances s’est félicitée de la sollicitude et de la promptitude de la Bad à l’égard du Mali qui, en l’espace de quelques jours seulement, a enregistré un impressionnant afflux de financements.
Au nom du ministre du Développement rural et de tout le peuple malien en général, elle a promis une utilisation judicieuse de l’argent mis à la disposition des communautés les plus éprouvées du pays.
Le secrétaire général du ministère du Développement rural et plusieurs membres du cabinet de ce département ont assisté à la cérémonie de signature dans la salle de conférences de l’Hôtel des finances.
Par M. Thiam
Source : www.lesechos.ml
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