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Les pays moins avancés face à la question du transfert des technologies sur les changements climatiques

Ce sujet a fait l’objet d’une minutieuse attention de la part des délégués à cette deuxième journée de la 18e Conférence des Parties (COP-18) sur les changements climatiques (CCNUCC) et 8e Conférence des Parties siégeant en tant que Réunion des Parties au Protocole de Kyoto.

Il faut dire que ce volet, tout comme celui de l’adaptation, du renforcement des capacités, et du financement est l’une des problématiques essentielles des pays moins avancés face à la question des changements climatiques.

Aussi, la thématique a-t-elle été appréciée du représentant des délégués des Pays Moins Avances (PMA) comme indispensable et bienvenue afin de permettre à ces pays d’affronter les défis qu’impliquent les changements climatiques pour leur développement.

Le but d’un Centre de Technologie Climatique

Le Centre de technologie climatique vise la mise en place d’un réseautage technologique prenant en compte les niveaux nationaux, régionaux, sectoriels et internationaux, des organisations et des initiatives en vue d’engager les participants du réseau de manière efficace avec en vue entre autres, le partage d’expérience, et de données. Pour les pays moins développés, son but premier sera de les aider à bâtir ou renforcer leurs capacités, à faire les bons choix technologiques face aux changements climatiques entre autres.

En somme il s’agit de renforcer la capacité de ces pays à évaluer, absorber et développer les technologies, en tenant compte de leurs situations nationales et des facteurs favorables.

Les préalables à la mise en œuvre du projet

En tant que porte-parole du groupe des pays moins avancés sur la question, l’Ouganda a émis des recommandations dans le but d’aller vers la mise en œuvre réelle de l’initiative saluée.

Avant tout, les pays moins avancés estiment indispensables l’évaluation des besoins en la matière.

Il s’agira de faire l’état des lieux actualisé de la situation par pays pour mieux répondre de façon la plus précise possible à ce point qu’est la mise en commun des technologies pour faire face aux changements climatiques.

Le renforcement des capacités, une condition sine qua non

Comme il fallait s’ y attendre, ce point sur lequel les Pays moins avancés insistent est revenue comme préalable à la mise en œuvre du projet de réalisation d’un centre de technologie climatique.

Prenant la parole toujours au nom des Pays Moins Avancés, l’Ouganda s’est fait insistant sur le sujet car “aucun transfert de technologie n’est envisageable sans le renforcement des capacités”. Sur ce point, le groupe des Pays Moins Avancés est appuyé par le groupe des petits états insulaires qui, par la voix de la Jamaïque, fait du renforcement des capacités une condition sine qua non pour la réussite du projet de transfert de technologies en ce sens que “sans une bonne maitrise des technologies toute tentative de transfert serait vaine”. Et de conclure : “Sans renforcement des capacités pas de transfert de technologie, pas de vie tout court à l’ère des changements climatiques.”

Une problématique qui rappelle a souhait la complexité de la question de l’adaptation aux changements climatiques.

Source : CCAFS

Crédits: AK-Project