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Les maires francophones mettent sur pied un système de veille afin de lutter contre les changements climatiques

« Villes d’Afrique centrale et changement climatique », c’est sur ce thème que se sont planchés les maires francophones à l’occasion du séminaire sous-régional de l’Association internationale des maires francophones (Aimf) qui s’est déroulé du 23 au 25 juin 2014 à Douala au Cameroun.

Il a été question pour les participants dont les maires, les acteurs au développement et les partenaires, à travers notamment le partage d’expériences, de déterminer les orientations que les maires souhaitent donner au développement de leurs villes et de trouver les moyens de concilier les stratégies de réponse au changement climatique et la aspiration à la croissance urbaine.

Les magistrats municipaux ont également élaboré un plaidoyer argumenté en prélude à l’assemblée générale de l’Aimf prévue à Dakar en septembre prochain.

Pour Jean Claude Mbwentchou, le ministre camerounais de l’Habitat et du Développement urbain, il est urgent de réfléchir aux solutions à apporter pour lutter contre le changement climatique dû au développement des villes. « La ville est un facteur de développement économique, social et culturel… mais elle produit des externalités négatives à la fois sur les plans de l’organisation physique, de l’équité sociale mais également des tensions environnementales notamment en termes de production des déchets, surconsommation de l’eau et des énergies fossiles, pollutions liquides et atmosphériques », constate le ministre. D’où l’invitation des participant à une synergie d’actions en forme de démarche participative impliquant le secteur privé, la société civile et des différents segments de la population urbaine.

Source : MediaTerre

Plusieurs résolutions ont été prises à l’issue du séminaire sous-régional de l’Association internationale des maires francophones (Aimf) qui s’est déroulé du 23 au 25 juin 2014 à Douala au Cameroun sur le thème « Villes d’Afrique centrale et changement climatique ». Parmi les résolutions prises par les magistrats municipaux il y a la mise sur pied d’un système de veille non seulement pour assurer l’interdiction de l’occupation des zones à risques, mais également pour favoriser et encourager le reboisement des zones sensibles avec des espaces adaptés aux conditions locales. Les maires ont également évoqué la nécessité de valoriser les bas-fonds avec la création des jardins ou des activités maraîchères, d’intervenir sur les facteurs aggravants tels que les feux de brousse, la limitation des abattages, l’introduction des taxes environnementales, l’élaboration des stratégies d’adaptation communautaires avec la participation des associations et des populations. Il été également recommandé l’organisation de campagnes de sensibilisation dans les écoles, les collèges et les institutions universitaires.

L’autre axe de réflexion adopté par les participants à ce séminaire a été la gouvernance. Les maires se sont engagés à faires des plaidoyers auprès de leurs gouvernement respectifs afin d’augmenter les lignes budgétaires allouées aux questions environnementales et de changement climatique. Cela permettra entre autres de mieux former les élus et d’autre responsables au montage et au suivi de projets, à une collaboration plus efficace avec les instituts spécialisées pour la collecte et l’analyse des données, indispensables à une bonne maitrise du sujet et des solutions à y apporter C’est dont satisfait que la quarantaines de participants venus du Gabon, de Sao Tome et Principe, de la République Démocratique du Congo du Tchad, de la République Centrafricaine, de la France et du Cameroun se sont séparés en se donnant rendez-vous en septembre prochain à Dakar au Sénégal, pour l’Association internationale des maires francophones (Aimf).

Source : MediaTerre

Crédits: AK-Project