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Le CRAT fait de l'agriculture son ''axe prioritaire'' (directeur)

Dakar, 25 juil (APS) - Le directeur exécutif du Centre régional africain de technologie (CRAT), Abderrahim Doumar, a confié mercredi à l’APS que l’agriculture constitue ’’un axe prioritaire’’ et un ’’domaine majeur’’ pour sa structure, du fait que ’’70 % de la population africaine’’ en vit, ’’de façon directe ou indirecte’’.
’’Notre centre à quatre volets d’intérêt, l’agriculture, la technologie, les énergies renouvelables et l’environnement. Et il faut dire qu’il y a un axe prioritaire par rapport à ces domaines et c’est l’agriculture qui est le domaine majeur’’, a-t-il dit lors d’une visite à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Selon M. Doumar, l’intérêt porté sur l’agriculture par le CRAT se justifie par le fait que 70 % ‘’de la population africaine vit d’agriculture de façon directe ou indirecte’’. ’’Il y a également la famine et c’est quelque chose de très important’’, a-t-il ajouté.

’’Nous sommes, a souligné Abderrahim Doumar, une institution de la technologie, donc nous travaillons dans le cadre de la promotion des idées allant vers le domaine de l’agriculture’’.

M. Doumar a expliqué que le rôle du CRAT consiste à ’’voir comment développer une idée en matière d’agriculture, la renforcer, lui donner l’environnement favorable pour l’accueillir, l’accompagner, l’incuber, ensuite amener l’idée jusqu’à une Petite et moyenne entreprise (PMI) ou une PME’’. Pareil processus ’’est difficile’’, a-t-il relevé.

Au sujet des réalisations de son centre, le professeur Doumar a soutenu que des réussites ont eu lieu dans beaucoup de pays, notamment au Ghana où le CRAT a développé le ’’gari’’ qui est ’l’équivalent du riz au Sénégal’’.

’’Les agriculteurs (ghanéens) avaient des difficultés à commercialiser leurs produits (gari) et du coup, les grossistes venaient acheter les produits à faible coût. Finalement l’agriculture n’en bénéficiait pas ’’, se souvient-il avant d’ajouter : ’’nous avons dit qu’il faudrait développer une usine avec les terrains des petits agricultures et ensemble nous allons travailler dans une ’’green’’ atmosphère, c’est-à-dire toutes les techniques utilisées seront vertes et vont pouvoir rendre le produit commercialisable’’.

En dépit de cet exemple, le centre ne peut pas résoudre seul le problème de l’agriculture en Afrique, a fait remarquer Abderrahim Doumar, soulignant que ’’nous avons besoin des Etats, car c’est à travers eux que nous développons des programmes, un environnement qui va favoriser et rendre l’agriculture meilleur dans le futur’’.

SK/CTN

Source : APS

Crédits: AK-Project