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Promoting coherence in agricultural policies
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Le CILSS la CEDEAO satisfaits de leur production agricole

« Les récoltes sont globalement satisfaisants pour l’ensemble des pays du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sècheresse au le Sahel (Cilss) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) », a déclaré Dr Abdoulaye Hamadoun, secrétaire général du ministère malien de l’Agriculture, soulignant que les productions céréalières attendues sont estimées à 68,3 millions de tonnes soit une légère hausse de 4% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. M. Hamadoun s’exprimait lors d’une rencontre régionale des experts du Cilss de trois jours (29 novembre au 1er décembre 2017) sur la concertation technique pour la validation des bilans céréalier et alimentaire ex-post 2016/2017 et prévisionnels 2017/2018 des pays du Cilss et de la Cedeao.

C’est ce qui fait dire à Mahalmoudou Hamadoun que les populations du Mali, du Niger et du Burkina Faso pourront manger à leur faim. Pour faire face effets de l’insécurité alimentaire, Abdoulaye Hamadoun, a invité les gouvernements et leurs partenaires à mettre en œuvre des recommandations formulées par les experts.

Si cette tendance est encourageante dans les pays du Cilss et de la Cedao, elle est alarmante dans la région du Lac Tchad et au Nigéria à cause de l’insécurité. Si « l’analyse des résultats d’analyse du cadre harmonisé dans les 17 pays du Sahel et en Afrique de l’Ouest indiquent une situation alimentaire et nutritionnelle globalement acceptable, force est de constater qu’elle demeure préoccupante dans la région du Lac Tchad, au Nigéria pour causse d’insécurité ». Hormis ces zones, la situation nutritionnelle demeure préoccupante dans certaines régions de la Mauritanie, du Mali, du Tchad et du Nord-Est Nigeria où la prévalence de la malnutrition aigüe globale (Mag) dépasse le seuil d’urgence de 15%. Pire, les prévalences de la Mag dépassant le seuil d’alerte de 10% est enregistré au Burkina Faso. Ainsi, depuis janvier à septembre 2017, plus de 1,2 million d’enfants malnutris aigus sévères ont été dépistés.

Selon Mahalmoudou Hamadoun, le pastoralisme vit une période compliquée à cause des mauvaises conditions d’installation de la végétation et aux pauses pluviométriques enregistrées et les productions fourragères restent très faibles et quasi inexistantes dans les grandes d’élevage en Mauritanie, au Nord Sénégal, au Sahel Burkinabé et à l’extrême Nord-est du Tchad, à l’Est du Niger et par endroits au Mali. Cette situation a déjà occasionné des départs importants des éleveurs et leurs troupeaux vers les zones d’accueil avec des risques de conflits. Cela laisse présager une soudure très précoce et des conditions très difficiles d’alimentation du bétail dans ces zones.

Moctar FICOU / VivAfrik

Source : www.vivafrik.com

Crédits: AK-Project