L’ambition du Forum économique de la Francophonie 2015 qui s’est déroulée à Paris le 27 octobre s’est concentrée sur les actions à mener pour accélérer la mise en œuvre de la stratégie économique adoptée à Dakar en transformant idées et propositions en actions concrètes avec l’implication des acteurs des secteurs privé et public. Le décryptage de Moussa Seck, président de la PANACC, le consortium panafricain de l’agro-business et de l’agro-industrie.
Afrique Inside : La Francophonie économique pourquoi y croire ?
M. Seck : On y croit parce que En partageant la même langue nous partageons un même espace. On parle de chiffre d’affaire de PIB mais il faut parler d’espace francophone, l’espace africain par exemple c’est 30 millions de km2 et cette Afrique s’étale du nord au sud sur près 8000 km. 8000 km c’est 8 bandes agro-climatiques et chaque bande agro-climatique est un espace agricole spécifique car c’est le climat qui définit ce que nous semons et ce que nous mangeons. Donc, les francophones qu’ils soient africains ou d’ailleurs en parlant la même langue font partie d’un d’un même espace de dialogue d’échanges de produits de légumes etc. Il nous est arrivé très souvent de prendre la parole à l’Union africaine et de taper sur la table en disant nous ne pouvons pas parler la même langue. L’anglais est tellement dominant au sein de l’UA. C’est là que les francophones se rendent compte qu’il est important de parler français, qu’ils soient mauritaniens, maliens, sénégalais, malgaches, etc…
Contact
Identification
English
Plan du site
Plan du site
