Logo Hub Rural
Home > News

L’Accord sur l’agriculture de l’OMC invalide les programmes de sécurité alimentaire. Est-ce l’occasion d’en remettre en question les aspects les plus contestables ?

Depuis la crise des prix alimentaires qui mobilisait toute l’attention en 2008 et devant l’insécurité alimentaire renforcée en raison de la volatilité des prix agricoles, l’intérêt de nombreux pays s’est dirigé vers les stocks publics de céréales. Les stocks peuvent en effet jouer un rôle de régulation des prix sur les marchés ou du moins éviter les pics extrêmes, vers le bas ou vers le haut, qui menacent la sécurité alimentaire des plus pauvres, qu’ils soient agriculteurs ou consommateurs (voir dans Plein champ notre article du 24 janvier et l’article du 9 mai 2013).

Certains pays en développement (PED), où l’insécurité alimentaire va de pair avec la dépendance de la population active à l’égard de l’activité agricole, s’intéressent aussi aux achats institutionnels de produits agricoles auprès d’agriculteurs familiaux en vue de leur distribution ou vente à prix réduits auprès de populations souffrant de la faim.

Le programme « faim zéro », qui a été mis en œuvre au Brésil et a y fortement contribué à réduire la faim, en est un exemple qui a inspiré d’autres gouvernements, l’Inde en particulier.
L’intérêt pour les stocks alimentaires et les achats institutionnels en vue d’aide alimentaire intérieure a été largement suscité par la crise des prix alimentaires, qui a fortement touché en 2008 les populations des pays dépendants des importations alimentaires, dont les factures d’importation ont explosé.

Lire

Mots clés

Crédits: AK-Project