Contre les positions alarmistes sur l’arrivée des capitaux privés étrangers dans le secteur de l’agriculture, le directeur de l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires(Ifpri) réfute l’expression d’ « accaparement des terres ». Ousmane Badiane parle d’investissement sur le foncier et considère que ces capitaux « sont une opportunité ». Le chef du bureau Afrique de l’ouest présentait hier sont institution.
Le foncier doit être une ressource pour créer de la richesse au profit des paysans et l’ensemble de la communauté. Le Dr Ousmane Badiane de l’IFPRI(Institut international de recherche sur les politiques alimentaires) apporte ainsi son point de vue sur un débat actuel relatif à « l’accaparement des terres ». Le directeur du bureau Afrique de l’ouest de l’Ifpri prend le contrepied de beaucoup d’experts agricoles qui décrient l’arrivée du capital international dans le secteur de l’agriculture de nos pays africains et brandissent la menace d’une expropriation foncière des ruraux au profit des étrangers.
Pour lui, « le refus des investissements privés étrangers dans le secteur agricole peut constituer un gros handicap pour le développement économique. » Et la question doit être vue sous l’angle de « l’investissement privé étranger sur le foncier »
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