Tout est parti d’un litige foncier entre N’golodougou et Mahana, deux villages de la sous-préfecture de Touba.
Des habitants de N’golodougou qui reprochaient à celles de Mahana d’avoir installé des ressortissants burkinabè sur leurs terres, auraient exigé le départ de ces derniers qui auraient refusé d’abandonner leurs plantations de cacaoyers.
Face à cette situation, des habitants de N’golodougou auraient endommagé plusieurs des hectares de cacaoyers concernés.
En réaction, des jeunes de Mahana se seraient rendus à N’golodougou pour obtenir des explications, mais y auraient été agressés.
Des habitants de Mahana vont par la suite porter plainte au tribunal de Tabou contre les jeunes de N’golodougou. Le procureur, après les avoir convoqués, ordonne l’arrestation de trois jeunes de N’golodougou.
Plus de 400 personnes venues de N’golodougou ont ensuite pris d’assaut le tribunal pour exiger leur libération. L’affrontement avec les forces de l’ordre qui a suivi a fait au moins 54 blessés, dont 41 civils et 13 policiers et gendarmes.
Liens :
linfodrome.com, 13/03/13, Touba : 54 blessés dans de violentes manifestations, les FRCI de Man en renfort
ivoiregion.net, 15/03/13, Dérapages : LE RÈGLEMENT D’UN LITIGE FONCIER A FAILLI DÉGÉNÉRER À TOUBA
Veille de la Commission de l’UEMOA avec le support technique du Hub Rural
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