Les cultivateurs de soja peuvent pousser un ouf de soulagement. Ils seront désormais appuyés par le Projet d’appui au développement de la filière de culture de soja, une initiative mise en place par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO).
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO) est soucieuse de la relance de la culture de soja en République démocratique du Congo. C’est ce qui justifie la mise sur pied du Projet d’appui au développement de la filière de culture de soja.
Un projet qui vise principalement la relance de la culture de soja à Kaziba, dans la province du Sud-Kivu.
Le lancement de ce projet a eu lieu à la fin du mois d’octobre 2012. Un projet financé par la FAO, dans le cadre de son programme de coopérative technique, à hauteur de 297 000 dollars américains.
Le projet a une durée de deux ans. Il est la réponse à une requête formulée il y a quelques années par le gouvernement congolais.
Il vise notamment à soutenir l’augmentation et la diversification de la production agricole ; améliorer la mise sur le marché de produits agricoles valorisés et renforcer les capacités techniques et organisationnelles des producteurs, ainsi que des autres acteurs de la filière.
Plus ou moins 1200 ménages, ainsi que de micro, petites et moyennes entreprises, ont été identifiés comme bénéficiaires de ce projet.
En appui au relèvement économique et social de la zone ciblée, le projet s’évertue notamment à participer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition par l’intensification et la diversification de la production agricole, plus particulièrement, le développement d’une filière de soja dans le territoire de Walungu, plus exactement la chefferie de Kaziba.
Selon le représentant de la FAO en RDC Ndiaga Gueye, ce projet permettra aux bénéficiaires d’adopter des techniques simples de traitement des récoltes, de transformation et de conservation des produits du soja. Ce, par l’accès à des variétés à rendement plus élevé et contenant moins d’enzymes.
Le projet fera essentiellement recours à la méthodologie appelée des champs école paysans, développée par la FAO. « Question de valoriser la production agricole et d’améliorer la qualité des produits alimentaires », a soutenu Ndiaga Gueye, avant de préciser que le projet appuiera 1 200 ménages, membres de différentes associations identifiées dans la chefferie de Kaziba ainsi que de micro entreprises et de petites et moyennes entreprises (PME).
Pour sa part, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural s’est dit ravi de la relance de la filière soja à Kaziba, après l’expérience similaire menée à Idiofa (Bandundu) et à Vunda (Bas-Congo), compte tenu de ses avantages nutritionnels dans le cadre de la lutte contre la malnutrition.
Walungu, a-t-il souligné, figure parmi les territoires les plus affectés par la malnutrition en RDC.
Par ailleurs, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a fait savoir que le projet travaillera avec les associations de producteurs, les associations féminines de la chefferie de Kaziba, les artisans pour la fabrication d’outillages et de matériels, les collecteurs, commerçants des produits agricoles et autres fournisseurs.
Le projet bénéficie aussi de la collaboration étroite des structures nationales étatiques telles que, l’Institut national des études et recherches agronomiques (INERA), le Service national des semences (SENASEM), l’Inspection provinciale de l’agriculture, pêche et élevage (IPAPEL), l’Inspection provinciale au développement rural (IPDR), le Programme national de nutrition (PRONANUT) et les agences des Nations unies présentes dans la zone.
Par Olivier Kaforo
Source : Le Potentiel
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