Au cours de la semaine pastorale, qui s’est déroulée du 27 au 29 octobre 2009 à Nioro du Sahel, la Fédération Nationale de la Filière Bétail et Viande du Mali (FEBEVIM) a restitué les résultats d’une étude portant sur les liens entre la décentralisation et le pastoralisme.
L’étude dénonce la politisation excessive des élus locaux, ainsi que les nombreuses taxes régulières ou irrégulières que doivent payer les transhumants :
« Il est inutile de préciser que les communes sont perçues comme de nouveaux prédateurs et non des moindres, par les éleveurs. » Quant à l’action des collectivités décentralisées dans la sécurisation de l’accès au foncier rural et aux ressources naturelles locales, elle est également mal jugée par les éleveurs. Les collectivités « sont jugées à tout le moins impuissantes et au pire, complices des appropriations ou spoliations au détriment des plus faibles ».
L’étude propose également des pistes de solutions, basées notamment sur la concertation, l’intercommunalité et les mécanismes traditionnels de gestion des conflits.
Source : Le Républicain, 05/11/09, « Conflits fonciers pastoraux : La décentralisation mise en cause par la Febevim »
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