Un conflit foncier avait éclaté le 22 mai 2012 à Sari en territoire malien entre éleveurs peulhs burkinabè et agriculteurs dogons maliens. Ce conflit avait fait, selon les sources, entre une vingtaine et une centaine de morts (voir notre ’actu’ à ce sujet : Des dizaines de morts et plus d’un millier de déplacés dans un conflit entre Peulhs et Dogons à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso).
Les autorités avaient promis le retour des déplacés dans de brefs délais, ce qui ne fut pas le cas.
En outre, 110 Burkinabè vivant à Pogogui, en territoire malien, ont été sommés de déserter leurs terres cultivables sous prétexte qu’ils ont hébergé leurs frères chassés de Sari. Les autorités craignent que d’autres Burkinabè connaissent le même sort.
Le Pays s’est rendu sur place et y a consacré un long reportage.
Lien : Le Pays, 13/06/13, Un an après les évenements de Sari - Le calvaire des rescapés se poursuit
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