Un article du numéro 177 du magazine Spore est consacré à « l’accaparement vert des terres ». C’est le journaliste John Vidal qui le premier a forgé en 2008 l’expression "accaparement vert" pour qualifier une nouvelle vague d’acquisitions foncières survenues dans des pays en développement et motivées par des objectifs de conservation. Une analyse plus poussée de cette tendance a élargi la définition aux transactions portant entre autres sur la séquestration du carbone, la protection des forêts et l’écotourisme. Les projets liés aux biocarburants peuvent aussi être rangés dans la catégorie des accaparements verts.
Les accaparements verts ne se limitent pas à l’achat de terres par des acheteurs ; ils incluent de nombreux cas où les règles d’accès aux terres et ressources sont modifiées au bénéfice des projets verts et au détriment des utilisateurs en place.
Lien : cta.int, 14/09/15, Accaparement vert. À la croisée des chemins
Veille : Commission de l’UEMOA - Support technique : Hub Rural
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