Logo Hub Rural
Accueil > Actualités

Cedeao : Des acteurs économiques sensibilisés sur le schéma de libéralisation des échanges

Malgré les textes communautaires consacrant l’intégration économique, les flux commerciaux sont encore faibles entre les pays. Pour inverser cette tendance, des opérateurs économiques sénégalais ont été sensibilisés sur les opportunités du schéma de libéralisation des échanges.

L’objectif de tout producteur ou acteur économique, c’est de gagner, chaque jour, des parts de marché. D’où l’intérêt de la rencontre sur le schéma de libéralisation des échanges qui doit permettre aux opérateurs économiques d’avoir les outils nécessaire pour pénétrer davantage le marché de la Cedeao. Ces derniers étaient venus nombreux pour prendre part à la rencontre. Dans la salle, outre les opérateurs économiques de Saint-Louis, on retrouvait ceux de Matam et Louga venus échanger sur les opportunités qui peuvent s’offrir à eux avec le schéma de libéralisation des échanges de la Cedeao.

En effet, la libre circulation des personnes et des biens, bien que consacrée par les textes communautaires, connaît une exécution timide. A travers le schéma de libéralisation des échanges, la Cedeao vise à promouvoir le développement de l’entreprenariat dans l’espace communautaire et à accroître le commerce intra-régional, tout en stimulant l’activité économique aux fins d’améliorer la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest. Massamba Sène, directeur de cabinet du ministre de l’Intégration, soutient que le schéma de libéralisation des échanges représente un enjeu de taille, en vue de la réalisation du marché commun. « Les dispositions du schéma de libéralisation des échanges sont souvent méconnues par nos entreprises alors que ses avantages confèrent aux acteurs locaux le privilège de sortir de nos marchés étriqués pour pénétrer la sphère sous-régionale, forte de ses 320 millions de consommateurs », déclare-t-il.

La Cedeao s’est fixé, entre autres objectifs, la création d’un marché commun à travers quatre axes principaux que sont : la libre circulation des biens et des personnes, la levée des barrières douanières non tarifaires, la constitution d’une union douanière et un tarif commun et la mise en place de politiques commerciales communes. « Il est dommage que les échanges intracommunautaires peinent à dépasser la barre des 15 % », déplore M. Sène, soulignant que les entraves aux frontières le long des corridors perdurent.

Le colonel Mbaye Ndoye, responsable des Douanes de Saint-Louis, Matam et Louga, réitère la disponibilité de sa structure à accompagner les opérateurs économiques, pour une meilleure compréhension des avantages de ce schéma. A Saint-Louis, les autorités ont rappelé l’importance de la région dans l’économie du pays avec la vallée du fleuve et tout le travail fait dans l’agrobusiness. Les participants (entre 15 et 200) ont été entretenus de la procédure d’agrément et du certificat d’origine, mais également du contrôle aux frontières des produits agréés au schéma de libéralisation des échanges.

A. M. NDAW

Vendredi, 29 juillet 2016

Source : Le Soleil

Mots clés

Crédits: AK-Project