Les filières cacao et café ont été au devant de l’actualité, ces deux dernières semaines. Les projecteurs ont été, tour à tour, braqués sur la tenue à Yaoundé, du 23 au 24 mai 2013, des premières rencontres professionnelles entre l’industrie européenne du cacao et la filière cacaoyère camerounaise.
Le 24 mai, le fait marquant a été la signature, par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, et le directeur général du groupe néo-zélandais CDS Private Equity Limited, d’une convention de prêt d’un montant de 80 millions d’euros, soit environ 52,47 milliards de F CFA et d’une convention de ligne de crédit revolving de 30 millions d’euros, soit environ 19,7 milliards de F CFA, destinés à financer la mise en œuvre des projets contenus dans le plan de relance des filières cacao et café validé en 2002.
Enfin, le 30 mai dernier, s’est tenu à Yaoundé, l’atelier de lancement de la composante Cameroun du Projet régional sur le renforcement des capacités sanitaires et phytosanitaires en Afrique pour atténuer les effets nocifs des résidus de pesticides dans le cacao et maintenir l’accès au marché. Qu’on parle tant du cacao et du café n’a rien de surprenant au Cameroun, compte tenu de la contribution de ces deux produits de rente à l’économie nationale
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