Le Coraf (conseil ouest centrafricain pour la recherche et le développement agricole) a organisé un atelier qui prend fin ce mercredi, pour la mise en œuvre du programme semencier ouest africain et central. Des attentes d’une augmentation des productions et de la productivité sont nourries auprès de la recherche et de sa vulgarisation dans l’espace Cedeao, s’étendant à la Mauritanie et au Tchad.
Alain Traoré, le directeur de l’agriculture et du développement rural de la Cedeao, a expliqué les grands axes de la rencontre de Saly. La politique des semences de base repose pour lui sur des synergies des différents acteurs. Le financement pour l’amélioration des semences est fait par l’Usaid (l’agence américaine pour le développement international) suite à une requête de la Cedeao.
Tous les acteurs régionaux de la filière semencière et les institutions de recherche agronomiques ont pris part aux travaux pour la définition d’une feuille de route 2013, après discussion avec le Coraf. Il les considère comme des activités majeures et importantes dans le processus tracé.
Le projet fait corps avec l’Ecowas, le projet agricole ouest africain à travers son plan régional et le règlement de la Cedeao pour la libre circulation et le contrôle de la qualité des semences dans l’espace Ouest africain.
Selon ses propos, l’impact recherché à travers une telle démarche reste très importante. Le tout est fait pour avoir des semences de qualité au niveau des producteurs à la base. Il a crédité les semences de 60 % dans l’augmentation des rendements. Des semences de qualité, à l’en croire, influent grandement sur les productions et la productivité agricoles.
Les cultures les plus visées restent le maïs, le riz et le sorgho. La concertation entre les acteurs est favorisée entre les acteurs des pays comme le Burkina-Faso, le Niger, le Sénégal et le Mali où des expériences ont été menées. Il a recommandé un partage des bonnes pratiques entre Etats sur ce qui se fait en matière de recherche agricole pour une complémentarité dans la synergie. Cette démarche va permettre suivant ses propos, d’éviter de faire partout les mêmes recherches sur les activités agricoles. pour lui, si un besoin se fait sentir quelque part, l’important est de demander les conclusions à ceux qui y ont travaillé.
Par Samba Niébé Ba
Source : www.sudonline.sn
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