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Impact of climate change on rural poverty and food security
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Burkina Faso: la Banque mondiale appuie l'accès à l'électricité et la diversification agricole

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un financement de l’IDA d’un montant total de 85 millions de dollars pour aider le Burkina Faso à élargir l’accès des ménages à l’électricité, surtout en zone rurale, et à stimuler la croissance des secteurs de l’agriculture et de l’élevage dans le cadre de la stratégie de développement mise en œuvre par le pays pour faire reculer la pauvreté et promouvoir une prospérité partagée.

C’est le contenu du communiqué de presse suivant : « Malgré une situation politique généralement stable et une gestion macroéconomique solide, le Burkina Faso ne connaît pas une croissance du secteur privé largement répartie, ni de créations d’emplois à grande échelle », indique Mercy Tembon, Représentante Résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso. « En élargissant l’accès à l’électricité et stimulant la productivité agricole et pastorale, le financement approuvé aujourd’hui aidera à créer des emplois, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des ménages partout au Burkina Faso. »

Les fonds approuvés financent l’extension du Projet d’appui au secteur de l’électricité grâce à un complément de financement de l’IDA de 35 millions de dollars (27 millions de dollars à titre de don et 8 millions de dollars sous forme de crédit). Le projet contribuera à l’électrification de 80 communes supplémentaires en développant le réseau électrique et en installant des mini réseaux hybrides et des systèmes solaires à usage domestique dans des zones pauvres et isolées. Il permettra également d’apporter une assistance technique à la SONABEL, la compagnie nationale d’électricité, pour l’aider à actualiser son plan stratégique et à adopter un système ultramoderne de gestion de sa base de données clients.

« En redoublant d’effort pour élargir l’accès à l’électricité et la gestion du secteur, le nouveau projet permettra aux pouvoirs publics de desservir un plus grand nombre de ménages pauvres et isolés, et leur donnera de nouvelles possibilités d’améliorer leurs moyens de subsistance », ajoute Fatouma Touré Ibrahima, chef d’équipe du projet à la Banque mondiale.

Le financement approuvé ce jour comprend également un crédit de l’IDA de 50 millions de dollars au profit de l’actuel Projet d’appui aux filières agro-sylvo-pastorales. Ce projet accompagnera un groupe important de petites et moyennes entreprises (PME) émergentes, qui produisent et commercialisent des mangues, des oignons, du niébé et du sésame, ainsi que de la viande issue des élevages locaux. Le projet appuiera également la petite irrigation sur 1 900 ha et financera la réhabilitation ou la construction d’entrepôts frigorifiques, de terminaux fruitiers et de légumes, de marchés àbétail, d’abattoirs, et d’établissements fournissant des vaccins pour animaux.

« Au Burkina Faso, l’économie basée sur l’agriculture est encore dominée par des méthodes propres aux cultures vivrières qui se caractérisent par une faible productivité des cultures et de l’élevage, une diversification insuffisante mais grandissante, et des relations limitées avec les entreprises agroalimentaires privées », relève Nicolas Ahouissoussi, chef d’équipe du Projet d’appui aux filières agro-sylvo-pastorales à la Banque mondiale. « En donnant un coup de pouce à l’investissement dans les équipements de production et de commercialisation, dans l’irrigation et dans les vaccins pour animaux, le financement de ce jour permettra d’améliorer la productivité, l’accès aux marchés, de promouvoir les chaînes de valeur agro-sylvo-pastorales et par là, créer des emplois ».

Auteur / source : Jean Kafando / CSFEF

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Crédits: AK-Project