Le ministère en charge de l’Agriculture a organisé, le jeudi 31 mai 2012 à Ouagadougou, un atelier national sur le Programme de renforcement de la mécanisation agricole, dénommé « Opération 100000 charrues ». La rencontre vise à dresser le bilan de l’Opération et formuler des recommandations pour sa mise en œuvre efficace.
Une année après le lancement du Programme de renforcement de la mécanisation agricole, dénommé « Opération 100000 charrues », l’heure était, le jeudi 31 mai 2012, au bilan de sa mise en œuvre.
Pour le ministre délégué en charge de l’Agriculture, le Dr Abdoulaye Combary, la présente rencontre a pour objet d’informer l’ensemble des acteurs des mécanismes de mise en œuvre du programme et dresser un bilan depuis son démarrage.
« La tenue de l’atelier vise aussi à formuler des recommandations et des suggestions pour une mise en oeuvre efficace et efficiente du programme », a-t-il ajouté. Le ministre délégué, Abdoulaye Combary, a souligné que l’économie burkinabè est à dominante agricole et se caractérise par une faible mécanisation.
Ainsi, de son point de vue, face à l’insécurité alimentaire de plus en plus croissante, le développement de la mécanisation agricole apparait comme indispensable.
En plus, « la modernisation de notre agriculture est aujourd’hui une nécessité incontournable, afin de répondre aux exigences économiques et démographiques ».
D’où, selon lui, le bien- fondé du Programme de renforcement de la mécanisation agricole, qui a permis de distribuer du matériel agricole constitué de charrues, charrettes, sarcleurs, bineurs aux acteurs du monde rural. Et le ministre Combary de préciser que 50% du matériel revient à des femmes.
« Nous avons aussi tenu compte des jeunes », a-t-il lancé, avant de relever que le projet appartient à tout le monde, car il s’inscrit dans le programme présidentiel.
La première phase du programme est étalée sur 5 ans, à compter de 2011 et le matériel est fourni aux « paysans » à raison de 20000 par an. A ce jour, 8000 productrices et producteurs ont déjà été équipés, a laissé entendre M. Combary.
« Le projet a un coût global de vingt trois milliards de francs Cfa (23 000 000 000 de FCFA) , mais pour l’instant c’est cinq cent millions qui ont été utilisés pour l’achat du matériel distribué », a fait savoir le coordonnateur du programme, Adama Sawadogo.
Le ministre délégué, Abdoulaye Combary, a expliqué qu’actuellement les bénéficiaires sont choisis sur la base des associations et coopératives paysannes auxquelles ils sont membres. Pour cela, il a donc invité les participants à davantage réfléchir sur aux critères de répartition du matériel.
Source : Sidwaya
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