C’est dans une ambiance de convivialité que l’Association pour la promotion de l’élevage au sahel et dans la savane (APESS) a tenu une série d’activités dans la commune rurale de Thiou. Ces moments de retrouvailles pour les membres de l’association aura été l’occasion de réaffirmer les principes et les objectifs de l’APESS.
Coup sur coup, trois activités ont été menées, à savoir la formation des membres, l’octroi des crédits et le reboisement. Le clou des activités est intervenu le 17 août 2013 en présence de l’émir de Thiou, Djibril Diallo.
Les statistiques disponibles jusqu’à ce jour montrent que l’élevage est une activité économique qui génère de la richesse. Dans les économies pastorales, les principaux acteurs contribuent aux soins des animaux et sont presque responsables du traitement des produits laitiers.
Par Hamed Nabalma
Source : Le Pays
Dans la plupart des cas, les hommes sont tenus de s’occuper du gros bétail tandis que les femmes veillent sur le petit bétail. Consciente de la place prépondérante qu’occupe l’élevage en milieu rural, l’Association pour la promotion de l’élevage au sahel et dans la savane (APESS) met un accent tout particulier sur la population locale en tant qu’intervenant majeur dans le secteur.
Connaissant depuis toujours les conditions climatimatiques et environnementales, l’APESS veut promouvoir un élevage modernisé en initiant « un élevage familial moderne de vie ». Ce vaste programme est censé aider les principaux acteurs à adopter des techniques d’élevage plus adaptées.
Pour ce faire, une formation de quatre jours a été organisée à leur profit. « Gestion administrative et financière », tel était le thème central de la formation qui a concerné au total 25 apprenants dont 10 femmes.
Venus des provinces du Bam et du Yatenga, les participants ont unanimement tenu à exprimer leur gratitude aux responsables de l’APESS pour cette initiative qu’ils qualifient de louable.
Le responsable local de l’Association, l’émir Djibril Diallo, aux côtés du coordonnateur de l’APESS/ Dori, Modibo Diallo, a fait part de son satisfecit et demandé aux acteurs formés à plus d’engagement.
Selon l’émir, l’APESS ne fait jamais les choses à moitié. Raison pour laquelle elle a, juste après la formation, octroyé des crédits à certains de ses membres.
Au fait, c’est un micro-financement consacré au volet embouche ovine et de l’élevage de la volaille. Pour ce qui est de l’embouche, 23 personnes sont bénéficiaires tandis que 7 autres personnes, qui ont décidé de se lancer dans l’élevage ont reçu chacun 150 000 F CFA.
La dernière activité a consisté en une plantation de 3 500 plants. Sorties nombreuses, les femmes ont, dans un élan collectif, participé activement à cette activité.
Ce qui a fait dire à Madame le préfet de Thiou, que « les femmes savent toujours ce qu’elles veulent et ce qu’elles ne veulent pas. Quand elles se décident, elles partent toujours jusqu’au bout de leur logique. Je ne vous apprends rien mais, c’est devenu une tradition pour la femme burkinabè ».
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