L’article d’IRIN traitre de façon globale de la situation des réfugiés ivoiriens et des problématiques liées à leur retour au pays. Le programme de rapatriement volontaire du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a permis le retour de 33 702 personnes depuis le Liberia voisin depuis 2011. Environ 400 personnes sont aussi rentrées de la Guinée et un nombre inconnu d’Ivoiriens sont rentrés au pays par leurs propres moyens. Le conflit post-électoral de 2010-2011 avait poussé quelque 220 000 personnes à quitter l’ouest de la Côte d’Ivoire pour se réfugier au Liberia.
Le représentant adjoint du HCR en Côte d’Ivoire estime que 52 % des anciens réfugiés n’ont plus de logement. Et une partie d’entre eux n’ont également plus de terres cultivables.
Selon le responsable d’une ONG, « chaque déplacé ou réfugié qui rentre chez lui crée un nouveau problème foncier qui doit être résolu ».
L’article de Jeune Afrique est quant à lui centré sur l’attaque du village de Fetai dans l’ouest de la Côte d’Ivoire dans la nuit du 14 au 15 mai 2014, qui a fait 13 morts et un millier de déplacés.
Les attaquants sont venus du Liberia voisin. Selon une source diplomatique ouest-africaine, « cette attaque est liée à la terre. Les autochtones réfugiés au Liberia mènent régulièrement ce type d’incursion pour se venger de l’accaparement de leurs terres, souvent avec la complicité des autorités militaires de la zone ».
Liens :
IRIN, 16/05/14, CÔTE D’IVOIRE : De réfugiés à sans-abri
Jeune Afrique, 19/05/14, Côte d’Ivoire : l’attaque de Fetai livre ses secrets
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