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Agrobusiness - Engrais : après les mots, les actes ?

e continent est loin d’avoir entamé sa "révolution verte". Réunis fin avril à Agadir, au Maroc, les industriels du secteur des fertilisants l’ont bien compris. Reste à démocratiser l’accès à leurs produits.
Malgré les engagements pris ces dix dernières années, les membres de l’Union africaine ne consacrent guère plus de 5 % de leur budget à l’agriculture, et les cultivateurs n’utilisent qu’une dizaine de kilos d’engrais par hectare et par an - dix fois moins que la moyenne mondiale. Face à ce constat, l’Office chérifien des phosphates (OCP), l’un des plus importants producteurs mondiaux de phosphates, multiplie les initiatives en direction du continent : projet de carte de fertilité des sols au Mali et bientôt dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, engrais innovants mieux adaptés à l’acidité des sols africains, etc.
Lors d’une conférence organisée en partenariat avec le Fertilizer Market Bulletin à Agadir (Maroc) du 18 au 20 avril, le groupe a fait le point sur sa stratégie africaine, annoncée lors de la première édition de cet événement, en 2010. Une « partie significative » de sa production, qui devrait bondir de 3 millions à 10 millions de tonnes d’ici à 2015, sera consacrée à l’Afrique. Confrontés à un tassement de la demande sur leurs marchés traditionnels, notamment en Europe, d’autres producteurs, comme l’allemand K+S Kali et le norvégien Yara, étaient également bien représentés à Agadir.

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Crédits: AK-Project