Le dossier que le Sénégal compte présenter à l’OCDE pour obtenir un agrément devrait être introduit d’ici la fin de l’année 2012 au niveau de cette instance européenne. Mis en œuvre depuis 2008, ce dossier qui va booster la culture des semences maïs a tardé à cause de la valse des ministres à la tête du département de l’Agriculture.
Depuis 2008, la question de l’agrément est sur la table des ministres de l’Agriculture. La plus-value pour le monde paysan pourrait pourtant être très conséquente. Les nouvelles autorités sont très attendues sur le dossier.
Les autorités sénégalaises veulent obtenir l’agrément de l’OCDE pour les semences de maïs. Le dossier sera déposé avant fin 2012. L’agrément OCDE est une ambition qui serait à portée de main si l’on se fie aux résultats de la recherche végétale sénégalaise. Le maïs qui est la spéculation ciblée est désormais largement reconnu comme une semence de référence au niveau de l’UEMOA. L’année dernière en effet, un atelier qui a réuni les experts de la sous-région a validé le paquet végétal qui a été présenté par l’ISRA. La qualité du travail des chercheurs sénégalais a été plébiscitée par leurs homologues venus des huit pays de l’Afrique de l’Ouest. Cette certification couronne le fruit de plusieurs années de recherche notamment dans le volet maïs, souligne Macoumba Diouf le directeur de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA). Le Sénégal fournit depuis plusieurs années des semences à différents pays de la sous région cependant l’accès au marché européen invite à plus de rigueur. Macoumba Diouf considère que les semences sénégalaises dans la variété maïs sont déjà à des normes d’excellence, leur agrément aux normes OCDE ne devrait donc pas poser problème.
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