Le président du comité de pilotage du programme régional de protection intégré du cotonnier en Afrique (Pr-Pica), Agbélénko T Adjanor, a exhorté les pays de la zone ouest-africaine à accentuer leurs efforts dans la gestion intégrée du secteur cotonnier.
Il a insisté sur la nécessité de définir des approches de lutte intégrée du cotonnier pour améliorer la productivité.
Les Etats de la zone ouest-africaine doivent renforcer leur gestion intégrée dans le secteur cotonnier pour mieux faire face aux défis.
C’est la conviction exprimée par Agbélénko T Adjanor, président du comité de pilotage du programme régional de protection intégré du cotonnier en Afrique (Pr-Pica) hier mercredi, à l’ouverture de la 7e réunion bilan du programme régional de protection intégré du cotonnier en Afrique (Pr-Pica).
Soulignant la reprise de la production de manière globale au niveau des six pays membres du Pr-Pica (Benin, Burkina Faso, Côte d’ivoire, Mali, Togo et Sénégal), après la crise du début de l’année 2000 qui avait frappé de plein fouet ce secteur au niveau de cette zone, le président du comité de pilotage du Pr-Pica a plaidé pour le renforcement de la gestion intégrée, afin d’accompagner le processus de relance de la productivité en cours, mais aussi pour faire face au nouveau défi du secteur.
Ainsi dira-t-il : « Sur le plan de la transformation de la production, on n’est pas encore à un niveau acceptable au niveau de la sous- région.
Je crois que c’est la préoccupation aujourd’hui de l’Uemoa qui est en train de nous assister pour faire, en sorte que les 25% de la production soit traités sur place.
C’est un projet qui est en cours. Si ça venait, ça ferait du bien à nos producteurs dans le sens ou ça donnerait de la valeur ajoutée ».
Le Programme régional de protection intégré du cotonnier en Afrique (Pr-Pica) est mis en place par six Etats de la zone ouest africaine : Benin, Burkina Faso, Côte d’ivoire, Mali, Togo et Sénégal, dans le but de lutter efficacement contre les ravageurs dans le secteur cotonnier. Il a pour objectif de mener des essais de protection phytosanitaires pour lutter efficacement contre tous les ravageurs.
Chaque année les représentants des pays membres se réunissent pour faire un bilan des efforts menés. C’est dans ce sens que s’inscrit la tenue de cette rencontre de Dakar qui prend fin demain, vendredi 18 avril 2014.
Par Nando Cabral Gomis
Source : Sud Quotidien
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