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Afrique: Une alliance mobilise des investissements dans l'agriculture en Afrique

Washington — Une alliance mondiale de plus en plus vaste, qui se consacre à l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition, couvre à présent dix pays africains, compte plus de 160 entreprises et a permis de mobiliser plus de 7 milliards de dollars en futurs investissements, selon un nouveau rapport des États-Unis sur les progrès accélérés visant à mettre un terme à la faim dans le monde.

Le Rapport 2014 sur les progrès de Feed the Future, rendu public le 19 mai à Washington, indique que les organisations qui reçoivent l’appui de la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition, font preuve d’avancement. L’une de ces organisations est l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (Alliance for a Green Revolution in Africa, AGRA), établie en 2006 par la fondation Rockefeller et la fondation Bill et Melinda Gates.

L’AGRA est à la tête d’un partenariat qui vise à élargir la production, par des entreprises africaines, de semences de qualité, et à accroître le nombre de petits exploitants qui ont accès aux technologies novatrices.

Grâce à la Nouvelle alliance et à Grow Africa, il a été possible d’apporter des services, de la formation ou des contrats de production à plus de 2,6 millions de petits exploitants et de créer plus de 33.000 emplois.

Grow Africa cherche à accélérer l’apport d’investissements et de changements dans l’agriculture africaine sur la base de plans agricoles nationaux. Grow Africa fait fond sur le Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (CAADP), établi en 2003 par le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, de l’Union africaine. À ce jour, 40 pays africains ont parachevé des plans agricoles nationaux.

L’Union africaine a déclaré 2014 « l’Année de l’agriculture et de la sécurité alimentaire ».

En 2012, le président Obama, des leaders africains et d’autres membres du groupe des Huit pays les plus industrialisés ont lancé la Nouvelle alliance dans le but d’élargir considérablement les partenariats publics-privés et les investissements dans le développement de l’agriculture à petite échelle en Afrique subsaharienne. La Nouvelle alliance vient s’ajouter à l’initiative Feed the Future, qui avait été lancée par le président Obama en 2009 dans le cadre d’efforts visant à mobiliser des ressources pour améliorer la sécurité alimentaire, réduire la malnutrition et renforcer la résilience aux crises répétées dans les régions vulnérables de la Corne de l’Afrique et du Sahel qui découlent du changement climatique ainsi que d’autres facteurs.

« Je crois que les États-Unis ont le devoir moral de mener la lutte contre la faim et la malnutrition ... nous avons placé la lutte contre la faim là où il se doit - à savoir, en première place du développement mondial », a déclaré le président Obama en octobre 2012.

« La croissance dans le secteur agricole est une force motrice puissante qui peut promouvoir les possibilités économiques, la paix et la sécurité, les marchés et les partenariats commerciaux solides, précise le rapport. Nous gagnerons notre lutte contre la pauvreté et la faim en améliorant les chaînes de valeur et en tirant le meilleur parti des investissements, du commerce et de la science » ainsi qu’en œuvrant de concert avec la société civile et le secteur privé, selon le rapport.

La Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition cible le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Ghana, le Malawi, le Mozambique, le Nigeria, le Sénégal et la Tanzanie.

Le texte du Rapport 2014 sur les progrès de Feed the Future (au format PDF, en anglais) est disponible sur le site Web de l’Agence des États-Unis pour le développement international.

Source : United States Department of State

Crédits: AK-Project