Les pays d’Afrique subsaharienne vont bientôt bénéficier d’un nouveau programme de développement de leur agriculture avec l’introduction du Projet « Performance, phosphate products ».
La révélation a été faite lors du 2ème Symposium international d’Agadir sur l’innovation et la technologie dans les industries de phosphate. Les travaux ont pris fin, hier, en début de soirée.
La rencontre de quatre jours a permis à un millier de participants venus des cinq continents de partager des expériences mais surtout d’échanger sur ce qui se fait dans leurs pays respectifs.
Cette rencontre avait l’air d’une foire internationale avec la forte présence de géants du monde des phosphates et de l’économie. Les différents produits des pays participants ont été exposés.
Le nouveau produit Ppp, selon Mme Wissal Mouhsine et Fayçal Benameur de l’Office chérifien des phosphates (Ocp) qui s’adressaient à la presse, est un engrais à base de phosphate et d’azote enrichis, il sera utilisé essentiellement sur des sols faibles en matières organiques.
Il sera réservé uniquement aux cultures des oléagineux (colza, tournesol, soja, arachide, etc.), les cultures fourragères (maïs) et aussi les cultures à valeur ajoutée telles que le thé, le coton, le cacao, ont-ils indiqué.
Les techniciens ont constaté que la carence des sols en soufre est un problème grandissant dans plusieurs pays du monde.
Selon eux, aujourd’hui, les engrais soufrés sont recommandés pour différents types de cultures comme le riz, le maïs et le blé.
Avec le projet goutte-à-goutte qui se développe dans nos pays, les spécialistes ont jugé que les gouvernements ont l’occasion de s’adapter à la nouvelle demande mais surtout de faire revivre la biodiversité, car ces produits sont moins polluants.
Ils ont également révélé avoir déjà mené une campagne de sensibilisation au Sénégal à la mi-mars 2013 avec une formation locale qui a permis aux utilisateurs de voir comment appliquer ce projet Ppp.
Pour le cas du Sénégal, ils espèrent avoir une stratégie pour que le coton ait une plus grande production.
« Nous avons eu à collaborer avec les Industries chimiques du Sénégal (Ics) dans le domaine de la maintenance des infrastructures et des équipements », a dit Wissal Mouhsine.
Hier, en début de soirée, les travaux ont été clôturés par les recommandations du 2ème Symposium après celui de Marrakech en 2012.
Un diner de gala marqué par une forte participation des groupes musicaux des différentes contrées du Maroc a été le temps fort de ces assises. Toute la culture du royaume a été étalée par les artistes autour d’un buffet exceptionnel.
Par El hadji Abdoulaye THIAM, 11 Mai 2013
Source : www.lesoleil.sn
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