La fondation African wildlife foundation (AWF) a organisé du 13 au 14 juin 2013 à Ouagadougou, un atelier d’évaluation de projet « Elevage comme moyen de subsistance ».
Intégrer de nouvelles techniques pour une amélioration de la production de l’élevage en Afrique. C’est dans cette optique que l’ONG African wildlife foundation (AWF)a organisé du 13 au 14 juin 2013 à Ouagadougou, un atelier d’évaluation du projet « L’élevage comme moyen de subsistance » qui tire vers sa fin.
L’objectif poursuivi est de permettre aux acteurs de faire le bilan de 3 ans de déroulement du projet, relever les insuffisances et ensuite, proposer des approches de solution pour une amélioration de l’élevage dans la sous- région.
Pour Pascal Rouamba, directeur de l’ONG AWF, c’est aussi une opportunité de se projeter dans les années à venir, c’est-à-dire voir comment on peut mettre le projet sus-cité en œuvre dans toute la sous-région ouest-africaine. Il a expliqué que le projet « L’élevage comme moyen de subsistance » est mis en œuvre par l’ONG African wildlife foundation (AWF), en collaboration avec Vétérinaires sans frontières-Belgique et l’Union internationale pour la conservation de la nature(UICN) depuis 3 ans.
Ce projet est financé par l’Union européenne. Son objectif de est d’utiliser l’élevage pour inverser les tendances néfastes de la désertification et du changement climatique. « Nous visons à améliorer les conditions d’élevage en périphérie des aires protégées, afin de diminuer les pressions sur les ressources naturelles », a expliqué le directeur, Pascal Rouamba.
Après 3 ans d’exécution, Pascal Rouamba note la réalisation d’un certain nombre d’activités. Il a cité entre autres, la création et l’amélioration des zones de pâture, l’organisation de structures locales de résolution des conflits, la récupération et la fertilisation des sols, la planification des paysages etc.
Le directeur de AWF a fait savoir que sa structure a expérimenté une approche globale de la gestion des ressources naturelles, appelée Holistic land and livestock management (HLLM).Selon lui, ceci a permis de ralentir, arrêter et inverser les tendances négatives liées au changement climatique à l’interface faune/bétail/environnement autour du parc W.
Par ailleurs, il pense que cet atelier est un cadre de réflexion sur la consolidation des acquis de l’après-projet. « C’est également un lieu de plaidoyer pour la poursuite des objectifs du projet auprès des organisateurs et les individus à l’utilisation du bétail pour contribuer à réduire au maximum la désertification en Afrique de l’Ouest et assuré la durabilité des moyens de subsistance », a-t-il affirmé.
Et d’ajouter que les actions de AWF sont conformes aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), dont l’un des objectifs cardinaux est d’assurer un environnement durable.
Par Germaine TECKA
Source : Sidwaya
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